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1 Le Règlement de la F.I.E. a été adopté à l'unanimité par le Congrès International des Comités Olympiques Nationaux tenu à Paris en juin 1914 pour toutes les épreuves des Jeux Olympiques. Il a été codifié pour la première fois en 1914 par le Marquis de Chasseloup-Laubat et M. Paul Anspach, et édité en 1919, sous le nom de "Règlements pour les Epreuves".
2 Il a été modifié par les différents Congrès de la F.I.E.; celui de 1931 a décidé de le coordonner à nouveau; celui de 1954 de regrouper ses matières sous le nom de "Règlement technique"; celui de 1958 d'en rajeunir la rédaction et de reprendre le titre "Règlements pour les Epreuves".
3 Les modifications décidées par les Congrès tenus entre 1964 et 1972 furent intégrées dans la nouvelle édition complétée et refondue en 1972. Les modifications décidées par les Congrès tenus entre 1973 et 1983 inclus ont été intégrées dans une édition refondue en 1983. Les modifications intervenues ensuite ont été intégrées dans une édition restructurée en 1997.
1 Le Règlement du fleuret a été adopté, le 12 juin 1914, par la Commission de Fleuret de la F.I.E., réunie à Paris sous la présidence du général G. Ettore, représentant la Fédération Italienne d'Escrime, rédacteur du projet.
2 Il reproduisait dans ses parties essentielles le Règlement rédigé par M. Camille Prévost, Président de l'Académie d'Armes et Président de la Section Technique de Fleuret de la F.N.E. de France. Il était également conforme au Règlement rédigé par le marquis de Chasseloup-Laubat pour les Armes de France, aux divers Règlements antérieurs internationaux des différentes nations affiliées à la F.I.E. et aux Règlements franco-italiens.
3 Les règles régissant les épreuves de fleuret tirées à l'aide d'un appareil de contrôle électrique des touches, ont été adoptées en 1957, et modifiées depuis, par différents Congrès ultérieurs à cette date.
1 Le Règlement d'épée de 1914 a précisé et complété tous les Règlements d'épée antérieurs à la constitution de la F.I.E. successivement adoptés depuis 1892, tant en France qu'à l'étranger, notamment ceux qui avaient été adoptés par :
2 Le Comité permanent nommé par la Société d'Escrime à l'Epée de Paris; l'Académie d'Epée, la
Société d'entraînement à l'Escrime et au Pistolet et les Armes de France;
Le Comité International de 1905, sous réserve des lois de chaque pays en ce qui concerne
l'application au duel ;
L'Union des Sociétés Françaises de Sport Athlétiques (U.S.F.S.A.);
Le Comité National des Sports de France;
Le Comité Olympique Français;
Les Comités d'organisation des Tournois de Nice et de la Côte d'Azur, d'Ostende, etc.
3 Les règles régissant les épreuves d'épée tirées à l'appareil de contrôle électrique des touches, ont été adoptées en 1936 et modifiées par différents Congrès ultérieurs à cette date.
4 Le Congrès de 1984 a adopté l'introduction de l'épée féminine, celui de 1987 a décidé d'organiser des Championnats du Monde pour l'épée féminine à partir de 1989.
1 Le Règlement de sabre de la F.I.E. reproduit dans ses parties essentielles le règlement qui fut adopté aux Jeux Olympiques de Londres 1908 et de Stockholm 1912.
2 Il est également conforme aux principes du règlement d'Ostende et du règlement hongrois, et a été adopté le 12 juin 1914 par la Commission du Sabre de la F.I.E., réunie à Paris sous la présidence du Dr. Bela Nagy, Président-gérant de la Fédération d'Escrime de Hongrie, rédacteur du projet.
3 Les règles régissant les épreuves de sabre tirées à l'aide d'un appareil d'enregistrement ont été adoptées en 1988.
1 Suite aux décisions prises par les Congrès tenus à Anvers (1920, 1939), à La Haye (1927), à Amsterdam (1928), à Bruxelles (1937, 1947), à Madrid (1962), à Paris (1987), au Cap (1997), à Neuchâtel (1998) et à Lausanne (1999), seront disputés annuellement, sous les auspices de la F.I.E., des Championnats officiels masculins et féminins, à l’individuel et par équipes, au fleuret, à l’épée et au sabre, dénommés Championnats du Monde (appelés jusqu’en 1936 : Championnats d’Europe).
2 Suite aux décisions prises par les Congrès tenus à Paris (1949, 1951, 1959), à Venise (1955), à Madrid (1962), à Gdansk (1963) à Paris (1987), à Neuchâtel (1998) et à Lausanne (1999), sont disputés annuellement sous les auspices de la F.I.E. des "Championnats du Monde juniors" comprenant des épreuves individuelles et par équipes masculines et féminines au fleuret, à l'épée et au sabre.
3 Suite aux décisions prises par le Congrès tenu à Neuchâtel (1998), les Championnats du Monde cadets comprennent des épreuves individuelles masculines et féminines au fleuret, à l'épée et au sabre.
Les dispositions du présent Règlement sont obligatoires ne varietur pour les "épreuves officielles de la F.I.E.", c'est-à-dire :
Le combat courtois entre deux escrimeurs (ou tireurs) est un "assaut"; lorsque l'on tient compte du résultat de ce combat (compétition) on l'appelle "match".
L'ensemble des matches entre tireurs de deux équipes différentes s'appelle "rencontre".
1 C'est l'ensemble des matches (épreuves individuelles) ou des rencontres (épreuves par équipes) nécessaires pour désigner le vainqueur de la compétition.
2 Les épreuves se différencient par les armes, par le sexe des compétiteurs, par leur âge, et par le fait qu'elles se tirent individuellement ou par équipes.
Nom donné à une épreuve destinée à désigner le meilleur tireur ou la meilleure équipe dans chaque arme, pour une fédération, une région, le monde et pour une durée déterminée.
Il est précisé que ce chapitre ne remplace pas un traité d’escrime et qu’il n’est placé ici qu’en vue de faciliter la compréhension du Règlement.
Le temps d'escrime est la durée d'exécution d'une action simple.
1 Les différentes actions offensives sont l'attaque, la riposte et la contre-riposte.
2 Les différentes actions défensives sont les parades.
1 Attaque
L'action est simple lorsqu'elle est exécutée en un seul mouvement:
2 Riposte
La riposte peut être immédiate ou à temps perdu, c'est une question de fait et de rapidité
d'exécution. Les ripostes sont :
3 Contre-attaque
Les contre-attaques sont des actions offensives ou défensives-offensives exécutées pendant
l'offensive adverse :
4 Autres actions offensives
Les parades sont simples, directes, quand elles sont faites dans la même ligne que l'attaque. Elles sont circulaires (en contre) quand elles sont exécutées dans la ligne opposée à celle de l'attaque
La pointe en ligne est une position particulière dans laquelle l’escrimeur maintient le bras armé tendu et menace continuellement avec la pointe de son arme la surface valable de son adversaire. (Cf. t.56.3.a/b/c; t.60.4.e; t.60.5.a; t.76; t.80.3.e; t.80.4.a/b).
Le terrain doit représenter une surface plane et horizontale. Il ne peut avantager ni désavantager l'un ou l'autre des deux adversaires, surtout en ce qui concerne la lumière.
1 La partie du terrain destinée au combat s'appelle la piste.
2 Les épreuves aux trois armes sont disputées sur les mêmes pistes.
1 La largeur de la piste est de 1,50 à 2 mètres.
2 La longueur de la piste est de 14 mètres, de telle sorte que chaque tireur, étant placé à 2 mètres de la ligne médiane, ait à sa disposition, pour rompre sans franchir la limite arrière des deux pieds, une longueur totale de 5 mètres.
Il est tracé, sur la piste, de manière bien visible, cinq lignes perpendiculaires à la longueur de la piste, à savoir :
1 Les tireurs s'arment, s'équipent, s'habillent et combattent sous leur propre responsabilité et à leurs risques et périls.
2 Les mesures de sécurité fixées dans le Règlement et dans les normes annexées, de même que celles de contrôle, édictées par le présent Règlement (Cf. Règlement du Matériel), ne sont destinées qu'à renforcer la sécurité des tireurs, sans pouvoir la garantir et ne peuvent, en conséquence - quelle que soit la manière dont elles sont appliquées - entraîner la responsabilité ni de la F.I.E., ni des organisateurs d'épreuves, ni des officiels ni du personnel chargés de leur réalisation, ni des auteurs d'un éventuel accident.
1 Aux trois armes, l'action défensive s'exerce exclusivement à l'aide de la lame et de la coquille employées soit séparément, soit conjointement.
2 En absence d'un dispositif spécial ou d'une attache ou d'une forme spéciale (orthopédique), le tireur est libre de tenir la poignée comme il veut et il peut aussi, au cours d'un match, modifier la position de sa main. Toutefois, l'arme ne peut - d'une façon permanente ou temporaire, apparente ou déguisée - être transformée en arme de jet; elle doit être maniée sans que la main quitte la poignée et, au cours d'une action offensive, sans glisser sur la poignée, d'avant en arrière.
3 Lorsqu'un dispositif spécial, ou une attache, ou une forme spéciale (orthopédique) existe, la poignée doit être tenue de telle sorte que la face supérieure du pouce soit orientée dans la même direction que la gorge de la lame (du fleuret ou de l'épée), ou perpendiculairement au plan de la flexibilité de la lame du sabre .
4 L'arme est maniée par une seule main; le tireur ne peut changer de main jusqu'à la fin du match, à moins d'y être autorisé par l'arbitre, en cas de blessure à la main ou au bras.
1 Le tireur appelé le premier doit se placer à la droite de l'arbitre, sauf dans le cas du match entre un droitier et un gaucher, si le premier appelé est le gaucher.
2 L'arbitre fait placer chacun des deux combattants de telle sorte que le pied avant soit à 2 mètres de la ligne médiane de la piste (donc derrière la ligne de "mise en garde").
3 La mise en garde au début et les remises en garde se font toujours au milieu de la largeur de la piste.
4 Lors de la mise en garde, au cours du combat, la distance entre les tireurs doit être telle que, dans la position pointe en ligne, les pointes ne puissent pas être en contact.
5 Après chaque touche comptée comme valable, les tireurs sont remis en garde au milieu du terrain.
6 Si la touche n'a pas été admise, ils sont remis en garde à la place qu'ils occupaient à l'interruption du combat.
7 La mise en garde au commencement de chaque période et de la minute supplémentaire éventuelle doit se faire au milieu du terrain.
8 La remise en garde, à la distance, ne peut avoir pour effet de placer au-delà de la ligne arrière, le combattant qui se trouvait en deçà de cette ligne au moment de la suspension du match. S'il a déjà un pied au-delà de la ligne arrière, il reste à sa place.
9 La remise en garde, à la distance, pour sortie latérale, peut placer le combattant fautif au-delà de la ligne arrière et entraîner une touche.
10 La garde est prise par les tireurs au commandement de "En garde" donné par l'arbitre, après quoi l'arbitre demande: "Etes-vous prêts?". Sur une réponse affirmative, ou en l'absence d'une réponse négative, il donne le signal du combat : "Allez".
11 Les tireurs doivent se mettre en garde correctement et conserver une immobilité complète jusqu'au commandement "Allez" de l'arbitre.
12 Au fleuret et au sabre, la garde ne peut être prise dans la position en ligne.
1 Le début du combat est marqué par le commandement "Allez". Aucun coup lancé ou porté avant ce commandement n'est compté.
2 La fin du combat est marquée par le commandement de: "Halte", sauf dans les cas de faits qui modifient les conditions régulières et normales du combat (Cf. aussi t.32.1/2).
3 Dès le commandement de "Halte", le tireur ne peut entamer de nouvelle action: seul le coup déjà lancé reste valable. Tout ce qui se passe ensuite n'est absolument plus valable (mais Cf. t.32.1/2).
4 Si l'un des tireurs s'arrête avant le commandement de "Halte" et qu'il est touché, la touche est valable.
5 Le commandement de "Halte" est aussi donné si le jeu des tireurs est dangereux, confus ou contraire au Règlement, si l'un des tireurs est désarmé, si l'un des tireurs quitte la piste, ou si, en rompant, il se rapproche du public ou de l'arbitre (Cf. t.26, t.54.5 ; t.73.4.j).
6 Sauf cas exceptionnel, l'arbitre ne peut autoriser un tireur à quitter la piste. Si celui-ci le faisait sans autorisation, il serait passible des sanctions prévues aux articles t.114, t.116, t.120.
Le combat rapproché est autorisé aussi longtemps que les tireurs peuvent se servir normalement de leur arme et que l'arbitre peut, au fleuret et au sabre, continuer à suivre l'action.
1 Le corps à corps existe lorsque les deux adversaires sont en contact; dans ce cas, le combat est arrêté par l'arbitre (Cf. t.25; t.63.1/2/3).
2 Au fleuret et au sabre, il est interdit d'occasionner le corps à corps (même sans brutalité ni violence). Dans le cas d'une telle faute, l'arbitre infligera au tireur fautif les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120 et la touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
3 Aux trois armes, il est interdit d'occasionner le corps à corps volontaire pour éviter une touche, ou de bousculer son adversaire. Dans le cas d'une telle faute, l'arbitre infligera au tireur fautif les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120, et la touche éventuelle portée par le tireur fautif sera annulée.
1 Les déplacements et esquives sont permis, même ceux où la main non armée peut venir en contact avec le sol.
2 Il est interdit pendant le combat de tourner le dos à l'adversaire. Dans le cas d'une telle faute, l'arbitre infligera au tireur fautif les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120, et la touche éventuelle portée par le tireur fautif sera annulée.
3 Au cours du combat, quand un tireur dépasse son adversaire, l'arbitre doit donner immédiatement le commandement "Halte" et remettre les tireurs à la place qu'ils occupaient avant le dépassement.
4 En cas d'échange de touches au cours du dépassement, la touche portée immédiatement est valable; la touche portée après le dépassement est annulée, mais celle immédiatement portée, même en se retournant, par le tireur qui a subi l'action offensive est valable.
5 Quand, au cours d'un match, un tireur ayant fait une flèche est signalé comme touché et qu'il dépasse l'extrémité de la piste d'une distance suffisamment longue pour provoquer l'arrachement de l'enrouleur ou du fil de piste de celui-ci, la touche qu'il a reçue ne sera pas annulée (Cf. t.103).
1 L'utilisation de la main et du bras non armés est interdite pour exercer soit une action offensive, soit
une action défensive (cf. t.114, t.116 [2007-06]t.117 [2007-06], t.120).
Dans le cas d'une telle faute, la touche portée par le
tireur fautif sera annulée et ce dernier recevra les sanctions prévues pour les fautes du 2ème
groupe (carton rouge) [2007-06].
2 Au fleuret et au sabre, il est interdit de protéger ou de substituer une surface valable par une autre partie du corps, soit par couverture, soit par un mouvement anormal (Cf. t.114, t.116, t.120) : la touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
3 Pendant la durée du combat, la main non armée du tireur ne doit en aucun cas saisir une partie quelconque de l'équipement électrique (Cf. t.114, t.116, t.120) : la touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
1 Dans le cas où l'arbitre s'aperçoit qu'au cours d'un match, un des tireurs fait usage du bras ou (et) de la main non-armés, ou protège ou couvre la surface valable par une partie non valable, il peut demander l'assistance de deux assesseurs neutres, qui seront désignés par le Directoire technique.
2 Ces assesseurs, placés de part et d'autre de la piste, suivent l’ensemble du combat et signalent, en levant la main ou sur l'interrogation de l'arbitre, l'utilisation du bras ou de la main non armés, ou la protection ou la couverture de la surface valable par une partie non valable (Cf. t.49, t.114, t.116, t.120).
3 L'arbitre peut également faire changer de place les deux tireurs de façon que celui qui commet cette irrégularité ne lui tourne pas le dos.
Au commandement de "Halte" le terrain gagné reste acquis jusqu'à ce qu'une touche ait été accordée. Lors des remises en garde, chaque tireur devra reculer d'une distance égale pour reprendre la distance de mise en garde (Cf. t.17.3/4).
Cependant lorsque le match aura été suspendu en raison de corps à corps, les tireurs seront replacés en garde, de telle façon que celui qui a supporté le corps à corps se retrouve à l'endroit où il était; il en est de même si son adversaire lui a porté une flèche, même sans corps à corps.
1 Lorsqu'un tireur franchit d’un ou des deux pieds une des limites latérales de la piste, l'arbitre doit immédiatement crier "Halte".
2 Si le tireur sort de la piste avec les deux pieds, l’arbitre doit annuler tout ce qui s’est passé après le franchissement de la limite, sauf la touche reçue par le tireur qui a franchi la limite, même après le franchissement, à condition qu’il s’agisse d’une touche simple et immédiate.
3 Par contre, la touche portée par le tireur qui sort de la piste avec un pied seulement reste valable si l’action est lancée avant le commandement de « Halte ! ».
4 Quand un des deux tireurs sort de la piste avec deux pieds, seul peut être compté dans ces conditions le coup porté par le tireur qui est resté sur la piste avec au moins un pied, même s'il y a coup double.
Lorsqu'un tireur franchit complètement, avec les deux pieds, la limite arrière de la piste, il est déclaré touché.
1 Le tireur qui franchit d’un ou des deux pieds une des limites latérales est pénalisé. A la remise en garde, son adversaire sera avancé d’un mètre par rapport à la place qu'il occupait au moment du franchissement, le tireur pénalisé devant reculer pour reprendre la distance.
2 Si, suite à l’application de cette sanction, un des tireurs a les deux pieds en dehors de la limite arrière, il est déclaré touché.
3 Le tireur qui, pour éviter d’être touché, franchit l'une des limites latérales des deux pieds - notamment en faisant une flèche - recevra les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
Le tireur qui franchit involontairement l'une des limites par suite de tout cas fortuit (telle qu'une bousculade), n'est passible d'aucune pénalisation.
1 Par durée du combat, il faut entendre la durée effective, c'est-à-dire la somme des temps écoulés entre "Allez" et "Halte".
2 La durée du combat est contrôlée par l'arbitre ou par un chronométreur. Pour les finales des épreuves officielles de la F.I.E. comme pour tous les matches qui comportent un chronomètre visible pour les spectateurs, le chronomètre doit être placé de telle façon qu'il soit visible pour les deux tireurs en piste et pour l'arbitre.
3 La durée du combat effectif est :
1 Le temps peut être demandé par l'escrimeur chaque fois que le match est interrompu.
2 Si un tireur cherche abusivement à provoquer ou à prolonger des interruptions de combat, l'arbitre lui infligera les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
1 A l'expiration du temps réglementaire, si le chronomètre est couplé avec l'appareil (norme obligatoire pour toutes les finales des épreuves officielles de la F.I.E.), il doit actionner automatiquement un signal sonore et puissant et couper automatiquement le fonctionnement de l'appareil, mais les signaux enregistrés avant le blocage de l'appareil, doivent rester fixés sur celui-ci. Dès la perception du signal sonore le combat est arrêté.
2 Si le chronomètre n'est pas couplé avec l'appareil, le chronométreur doit crier "Halte" ou actionner un signal sonore, ce qui arrête le combat et même le coup lancé n'est pas valable.
3 En cas de défaillance du chronomètre ou de faute du chronométreur, l'arbitre devra évaluer lui- même le temps restant à tirer.
1 Pour traumatisme survenu au cours du combat et dûment constaté par le délégué de la Commission Médicale ou le médecin de service, un arrêt de 10 minutes maximum, décomptées à partir de l'avis du médecin et strictement réservées aux soins pour lesquels le match a été interrompu pourra être accordé. Avant ou à l'expiration de cet arrêt de 10 minutes, si le médecin constate l'incapacité du tireur à reprendre le match, il décide le retrait de ce tireur dans les épreuves individuelles et/ou son remplacement, si possible, dans les épreuves par équipes (Cf. o.44.11.a/b).
2 Dans la suite de la même journée un nouvel arrêt ne pourra être accordé que s'il est consécutif à un traumatisme autre que le précédent.
3 En cas de demande d'arrêt injustifiée, dûment constatée par le Délégué de la Commission Médicale ou le médecin de service, l'arbitre infligera au tireur fautif les sanctions prévues par les articles t.114, t.117, t.120.
4 Dans les épreuves par équipes, le tireur, jugé par le médecin de service incapable de reprendre un match, pourra néanmoins, après décision de ce même médecin, disputer dans la même journée les rencontres suivantes.
5 Le Directoire technique peut modifier l'ordre des matches des poules pour assurer le bon déroulement de la compétition (Cf. o.16.1).
1 Le fait d'accepter une désignation en tant qu'arbitre ou assesseur implique l'engagement d'honneur de la personne désignée de respecter et de faire respecter les règlements, ainsi que de remplir ses fonctions avec la plus scrupuleuse impartialité et l'attention la plus soutenue.
2 Les arbitres ne peuvent cumuler leurs fonctions avec aucune autre activité dans le tournoi, telle que membre du Directoire Technique, capitaine d’équipe, délégué officiel de leur fédération nationale, entraîneur, etc.
1 Tout match d’escrime est dirigé par un arbitre en possession de sa carte d’arbitre internationale [2007-05]titulaire d’une licence d’arbitre de la FIE valide
pour la saison en cours [2007-05]. Pour
des raisons pratiques, les arbitres de catégorie nationale candidats qui ont payé et annoncé leur
candidature aux examens d’arbitrage de la FIE sont autorisés à arbitrer les compétitions de la Coupe
du Monde Junior.
2 Les fonctions de l’arbitre sont multiples :
1 L'arbitre accomplit sa mission à l'aide d'un appareil de contrôle automatique des touches avec, éventuellement, l'assistance de deux assesseurs surveillant l'utilisation du bras ou de la main non armés, la substitution de surfaces valables, les touches portées au sol à l'épée, les sorties latérales et arrières de la piste, ou toute autre faute définie dans le Règlement (Cf. t.120).
2 Cette mesure est obligatoire pour toutes les finales (4 ou 8) individuelles et pour la finale (2) par équipes.
3 Les assesseurs sont placés de chaque côté de l'arbitre, de part et d'autre de la piste; ils suivent l'ensemble du combat.
4 Les assesseurs doivent changer de côté au milieu du match, après chaque période et après chaque relais d’une rencontre par équipe, de façon à ne pas toujours observer le même tireur.
1 Pour le tour de poules et le tableau préliminaire, les délégués à l'arbitrage désigneront les arbitres
par tirage au sort. [2006-09]
Pour le tour de poules et le tableau d’élimination directe, les délégués à l'arbitrage désigneront les
arbitres par tirage au sort. [2006-09]
2 Pour le tableau principal d'élimination directe, les délégués à l'arbitrage établiront une liste des
meilleurs arbitres présents en nombre suffisant, en tenant compte de leur nationalité. Ces arbitres
seront désignés par tirage au sort pour chaque quart du tableau pour arbitrer les matches dans l'ordre
du tableau. S'il n'y a pas la possibilité de procéder ainsi, les délégués à l'arbitrage pourront faire
alterner les arbitres dans les différents quarts de tableau. [2006-09]
Pour les poules, l’arbitre doit être d’une nationalité différente de celle de chacun des tireurs de la
poule. [2006-09]
3 A l'issue de chaque tour, les délégués à l'arbitrage peuvent retirer un arbitre dont la prestation
n'aurait pas été satisfaisante. Par contre, un arbitre ne sera pas changé en cours de match, sauf cas
exceptionnel (tel qu'empêchement physique de l'arbitre). Dans ce cas, la décision motivée sera prise
par les délégués à l'arbitrage (règle applicable également pour les épreuves par équipes). [2006-09]
Pour les tableaux d'élimination directe de chaque arme, les délégués à l'arbitrage établiront,
parmi les arbitres présents, une liste des meilleurs arbitres à chaque arme (selon les notes qu’ils ont
obtenues durant la saison).
Afin d’arbitrer les matches dans l'ordre du tableau, 4 arbitres seront désignés par tirage au sort,
parmi 7 à 8 arbitres au moins, pour chaque quart du tableau. Ils doivent être d’une nationalité
différente de celle de tous les tireurs participant au quart de tableau.
Au fur et à mesure de la progression du tableau, les arbitres seront inter-changés selon un ordre qui
aura été établi au préalable. [2006-09]
4 Pour la finale, les délégués à l'arbitrage établiront une liste de 4 à 8 arbitres, dont:
[2006-09]
A l'issue de chaque tour, les délégués à l'arbitrage peuvent retirer un ou plusieurs arbitres dont la
prestation n'aurait pas été satisfaisante. Cette décision doit être prise à la majorité des délégués à
l’arbitrage présents. Par contre, un arbitre ne sera pas changé en cours de match, sauf cas
exceptionnel. Dans ce cas, la décision motivée sera prise à la majorité des délégués à l’arbitrage
présents (règle applicable également pour les épreuves par équipes). [2006-09]
5 Le tirage au sort, pour les 4 premiers matches, s'effectuera entre les arbitres intégralement neutres. [2006-09]
Pour la finale de 4, les délégués à l'arbitrage, dès la fin des tableaux d’élimination directe, tireront au
sort 4 arbitres parmi 7 à 8 arbitres au moins qui devront être d’une nationalité différente de celle de
chacun des tireurs.
10 minutes avant la finale, les délégués à l'arbitrage tireront au sort l’arbitre de chaque match en
même temps, dans l’ordre suivant : 1ère demi-finale, 2ème demi-finale, finale, et (aux JO) 3ème place. [2006-09]
6 Après les 4 premiers matches de la finale, le tirage au sort sera effectué à nouveau en tenant
compte de la nationalité des tireurs encore qualifiés. [2006-09]
Les tirages au sort seront effectués à l’aide de l’ordinateur pour les poules et jusqu’au tableau
d’élimination directe de 64 et manuellement dès le tableau d’élimination directe de 64. [2006-09]
7 Les tirages au sort seront effectués [2006-09]à l'aide de l'ordinateur [2006-02]manuellement [2006-02].
Les délégués à l'arbitrage et le Directoire technique choisissent parmi les arbitres A et B neutres
présents ceux qui leur paraissent compétents et l'on tire au sort entre ces arbitres. [2006-09]
Les mêmes règles que celles de l’article t.37 3), 4), 5) et 6) s’appliquent pour les épreuves par
équipes, avec deux arbitres par rencontre. [2006-09]
Les règles des articles t.37 et t.38 précédents sont appliquées par le Directoire technique, assisté pour les finales par le superviseur officiel de la F.I.E.
1 La matérialité de la touche est constatée d'après les indications de l'appareil, éventuellement avec consultation des assesseurs (Cf. t.36).
2 Seule l'indication de l'appareil signalisateur, manifestée dans ses propres lampes ou dans les lampes de répétition, fait foi pour juger les coups. En aucun cas, l'arbitre ne peut déclarer un tireur touché sans que l'appareil ait régulièrement signalé la touche (sauf pour les cas prévus par le Règlement, Cf. t.49.1, et pour les touches de pénalisation).
Par contre, l'arbitre devra, dans les cas énumérés à chaque arme, annuler une touche signalée par l'appareil (Cf. t.53 ss, t.66 ss, t.73).
1 Dès l'arrêt du combat, l'arbitre analyse brièvement les actions composant la dernière phrase d'armes.
2 Pour les finales, l'arbitre pourra se servir d'un moniteur de télévision, afin de contrôler sa décision lorsqu'il a un doute.
3 Après le constat sur la matérialité de la touche l'arbitre décide, par application des règles, quel tireur est touché, s'ils doivent l'être tous les deux (pour l'épée) ou si aucune touche n'est retenue (Cf. t.55 ss, t.64 ss, t.74 ss).
4 L'arbitre utilisera les gestes suivants:
1 Avant le début de chaque poule, de chaque rencontre, ou de chaque match d'élimination directe, l'arbitre doit réunir les tireurs afin de vérifier : (Cf. t.35.2.c)
2 Pour les matches en élimination directe et les finales des Championnats du Monde et des Jeux Olympiques, et pour les finales des compétitions de la Coupe du Monde, les deux tireurs de chaque match se rendront, 30 minutes avant leur entrée en piste, à la zone de contrôle du matériel, située à proximité de la piste. Leur matériel sera vérifié sous la responsabilité de la SEMI (ou de l'expert désigné pour les finales de la Coupe du Monde). Si une anomalie est constatée, le matériel défectueux sera immédiatement changé, sans sanction. Le délégué de la SEMI remettra les fils de corps, les masques et les armes contrôlés à l'arbitre du match. 10 minutes avant l'entrée en piste, les tireurs se présenteront à l'arbitre désigné pour leur match. L'arbitre remettra, dans la zone d'entrée, un fils de corps à chaque tireur. Il vérifiera que les tireurs portent les sous-protections réglementaires.
3 Jusqu'au moment d'entrer en piste, l'arbitre et les tireurs doivent rester ensemble, dans la zone d'entrée. Une minute avant l'entrée en piste, l'arbitre remettra une arme à chaque tireur, pour brancher le fil de corps dans la fiche. Aucun contrôle préalable ne sera effectué sur la piste.
4 Les organisateurs des compétitions prévoiront un espace d'attente où l'échauffement des tireurs est possible pendant cette procédure de contrôle.
1 Outre les mesures de contrôle ci-dessus mentionnées, l'arbitre d'un match pourra à tout moment, de son propre chef ou à la demande d'un tireur ou d'un capitaine d'équipe, soit procéder lui-même à ce contrôle, soit vérifier les mesures de contrôle déjà effectuées, soit même procéder ou faire procéder à de nouvelles mesures de contrôle (Cf. t.35).
2 Il constatera en tout cas, avant chaque match, la présence du label de garantie sur la tenue, sur la lame et sur le masque du tireur, l'isolation des fils conducteurs à l'intérieur de la coquille et la pression du ressort de la pointe au fleuret et à l'épée. Le contrôle de l'isolation des fils et de la pression du ressort sera répété à chaque changement d'arme. Aux trois armes, il vérifiera que le tireur ne soit pas muni d’équipement de communication électronique permettant à une personne en dehors de la piste de communiquer avec le tireur au cours du combat.
3 Pour l'épée, il vérifiera la course totale et la course résiduelle de la pointe d'arrêt:
4 Pour le poids servant au contrôle, Cf. m.11.3, m.19.3, m.42.2.d.
5 Le matériel de réserve contrôlé sera déposé par l'arbitre, au début du match, près de la piste, du côté du tireur en piste.
Quelles que soient les circonstances dans lesquelles un tireur se trouve sur la piste muni de matériel non conforme au Règlement (Cf. m.8, m.9, m.12, m.13, m.16, m.17, m.23) ou défectueux, ledit matériel sera immédiatement saisi et confié pour examen aux experts en service. Le matériel en question ne sera remis à son propriétaire qu'après la prise des mesures auxquelles donne lieu cet examen et, le cas échéant, moyennant paiement des frais occasionnés par les réparations. Avant la réutilisation, le matériel sera contrôlé à nouveau.
1 Lorsqu'un tireur se présente sur la piste (Cf. t.86.1/2):
2 Lorsque, au cours d'un match, on constate une irrégularité dans le matériel pouvant provenir des
conditions de combat :
Exemples :
3
4 Tout tireur doit se présenter sur la piste avec une tenue réglementaire de la manière suivante:
En cas de violation de cette règle [2006-06]des points ci-dessus [2006-06] :
Pour les compétitions mentionnées dans les points a) et c) [2006-06]i) et iii) [2006-06] ci-dessus, l’arbitre éliminera le tireur fautif
qui ne pourra plus participer à l’épreuve.
Pour les compétitions mentionnées dans le point b) [2006-06]ii) [2006-06] ci-dessus, l’arbitre sanctionnera le tireur fautif
d’un carton rouge (Articles t.114, t.117, t.120, 2ème groupe). Par contre le tireur fautif a le droit de
rester en piste et de tirer le match concerné.
La même sanction est également applicable pour absence de nom et de nationalité réglementaire
sur le dos de la veste dans les compétitions de la Coupe du monde Juniors et dans les compétitions
de la Coupe du Monde Seniors individuelles avant le tableau de 64, et dans les Championnats de
zone. [2006-06] [2006-02]
5 En cas de non-conformité des vestes conductrices, le tireur devra revêtir une veste de rechange réglementaire. Si cette veste ne comporte pas les nom et nationalité du tireur sur le dos, le tireur aura jusqu'au stade suivant de la compétition (des poules au tableau de 64, tableau de 32, etc.) pour les faire imprimer. A défaut et sauf cas de force majeure, l’arbitre éliminera le tireur fautif qui ne pourra plus participer à l’épreuve. [2007-05]
1 Le fleuret est une arme d'estoc seulement. L'action offensive de cette arme s'exerce donc par la pointe et par la pointe seule.
2 Il est formellement interdit, durant le combat (entre « Allez » et « Halte »), d’appuyer ou de trainer la pointe de l’arme sur la piste conductrice. Il est également interdit, en tout temps, de poser l’arme sur la piste pour la redresser. Toute infraction sera sanctionnée selon les articles t.114, t.116, t.120.
1 Ne sont comptées que les touches portées en surface dite valable.
2 La surface valable exclut les membres et la tête. Elle est limitée au tronc, en s'arrêtant, vers le haut, au sommet du col, jusqu'à six centimètres au-dessus du sommet des clavicules; sur le côté, aux coutures des manches, qui devront passer par la pointe de l'humérus; vers le bas, suivant une ligne qui passe horizontalement dans le dos, par les sommets des hanches et qui rejoint de là, par une ligne droite, le point de jonction des plis des aines (Cf. schéma).
Une touche qui arrive en surface non valable (que ce soit directement ou par l'effet de la parade), n'est pas comptée comme touche valable, mais arrête la phrase d'armes et annule donc toute touche subséquente (Cf. t.49).
1 Cependant les coups arrivés sur une partie du corps dite non valable sont comptés valables lorsque, par une position anormale, le tireur a substitué cette surface non valable à la surface valable.
2 L'arbitre peut questionner les assesseurs, mais il doit seul décider si la touche est valable ou non.
Les épreuves sont jugées à l'aide d'un appareil électrique enregistreur de touches.
Pour juger de la matérialité de la touche, seule l'indication de l'appareil enregistreur fait foi. L'arbitre ne peut déclarer un tireur touché [2006-02], sans que l'appareil ait régulièrement enregistré la touche (sauf pour les cas prévus par le Règlement, cf. t.49.1, et pour les touches de pénalisation).
A noter pour l'utilisation de l'appareil que :
1 L'arbitre ne tiendra pas compte des signaux résultant de coups:
2 Le tireur qui, volontairement, provoquera un signal en plaçant sa pointe sur le sol ou sur une surface quelconque en dehors de son adversaire, recevra les sanctions prévues par les articles t.114, t.117, t.120.
3 Il est interdit au tireur de mettre une partie non isolée de son arme en contact avec sa veste conductrice dans l'intention de provoquer le blocage de l'appareil et éviter ainsi d'être touché . Si une telle faute est commise, l'arbitre infligera au tireur fautif les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120. La touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
1 L'arbitre aura par contre à tenir compte des défaillances possibles du matériel électrique, notamment :
2 L'arbitre doit encore appliquer les règles suivantes :
3 Dans tous les cas où la vérification sera rendue impossible par suite d'un cas fortuit, la touche sera considérée douteuse et annulée.
4 Si des signaux sont indiqués simultanément des deux côtés sur l'appareil et que l'arbitre ne peut établir avec certitude la priorité, il doit remettre les tireurs en garde .
5 En application de la règle générale (Cf. t.18.5), même si aucun signal n'est enregistré, l'arbitre doit arrêter le combat dès que ce dernier devient confus et qu'il ne lui est plus possible d'analyser la phrase d'armes.
6 L'arbitre doit également surveiller l'état de la piste conductrice; il n'admettra pas que le match se tire ou se continue si le tapis porte des trous susceptibles de troubler l'enregistrement. (Les organisateurs devront prendre les mesures nécessaires pour permettre la réparation ou le remplacement rapide des pistes).
L'arbitre seul doit décider au sujet de la validité ou de la priorité de la touche, en appliquant les principes qui suivent et qui sont les conventions propres au fleuret.
1 Toute attaque, c'est-à-dire toute action offensive initiale, correctement exécutée, doit être parée ou complètement esquivée et la phrase doit être suivie c'est-à-dire coordonnée (Cf. t.7.1).
2 Pour juger de la correction d'une attaque, il faut considérer que :
3 Pour juger de la priorité d'une attaque dans l'analyse de la phrase d'armes, il faut observer que:
La parade donne droit à la riposte: la riposte simple peut être directe ou indirecte, mais pour annuler toute action subséquente de l’attaquant, elle doit être exécutée immédiatement, sans indécision ou temps d'arrêt.
Dans une attaque composée, si l'adversaire trouve le fer dans une des feintes, il a droit à la riposte.
Dans les attaques composées, l'adversaire a le droit d'arrêter mais, pour être valable, l'arrêt doit précéder la finale de l'attaque d'un temps d'escrime, c'est-à-dire que l'arrêt doit toucher avant que l'attaquant ait commencé le dernier mouvement de la finale de l'attaque.
1 En application de ces conventions fondamentales du fleuret, l'arbitre doit juger comme suit :
Lorsque, dans une phrase d'armes, les tireurs sont tous deux touchés simultanément on a, soit
l'action simultanée, soit le coup double.
2 L’action simultanée est due à la conception et à l'action simultanée d'attaque des deux tireurs ; dans ce cas, les coups donnés sont annulés pour les deux tireurs même si l'un d'eux a touché une surface non valable.
3 Le coup double, au contraire, est la conséquence d'une action fautive d'un des tireurs. En conséquence, s'il n'y a pas un temps d'escrime entre les deux coups :
4 L'attaqué seul est touché :
5 L’attaquant seul est touché :
6 Les tireurs sont remis en garde, chaque fois que l'arbitre, dans un coup double, ne peut pas
nettement juger de quel côté est la faute.
Un des cas les plus difficiles à juger se présente lorsqu'il y a un coup d'arrêt qui permet de douter s'il
y a un avantage suffisant sur la finale d'une attaque composée.
En général, dans ce cas, le coup double est la conséquence d'une faute simultanée des deux tireurs,
qui justifie la remise en garde : faute de l’attaquant, par suite d'indécision, de lenteur ou de feintes
insuffisamment efficaces, faute de l'attaqué à cause du retard ou lenteur dans le coup d'arrêt.
1 L'épée est une arme d'estoc seulement. L'action offensive de cette arme s'exerce donc par la pointe et par la pointe seule.
2 Il est formellement interdit, durant le combat (entre "Allez" et "Halte"), d'appuyer ou de traîner la pointe de l'arme sur la piste conductrice. Il est également interdit, en tout temps, de poser l’arme sur la piste pour la redresser. Toute infraction sera sanctionnée selon les articles t.114, t.116, t.120.
La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement. Ainsi, toute touche arrivée compte, quelle que soit la partie du corps (tronc, membres ou tête), du vêtement ou de l'équipement, atteinte (Cf. schéma).
1 Le combattant qui, soit par flèche, soit en se portant résolument en avant, occasionne, même plusieurs fois de suite, le corps à corps (sans brutalité ni violence) ne transgresse pas les conventions fondamentales de l'escrime et ne commet aucune irrégularité (Cf. t.20.1/3, t.25).
2 Le tireur qui occasionne le corps à corps volontaire pour éviter une touche, ou qui bouscule son adversaire, reçoit les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
3 Il ne faut pas confondre la "flèche finissant systématiquement en corps à corps" dont il est question dans cet article avec la "flèche se terminant par choc bousculant l'adversaire" qui, aux trois armes, est considérée comme acte de brutalité volontaire et sanctionnée comme tel (Cf. t.87.2, t.120).
4 Par contre, la "flèche portée en courant même au-delà de l'adversaire" et sans corps à corps n'est pas interdite : l'arbitre ne doit pas crier "Halte" trop tôt, pour ne pas annuler la riposte éventuelle ; si en exécutant cette flèche sans avoir touché son adversaire, le flécheur franchit les limites latérales de la piste, il doit être sanctionné comme il est précisé à l'article t.28.3.
1 Les épreuves d'épée sont jugées à l'aide d'un appareil électrique enregistreur de touches.
2 Lorsque les deux tireurs sont touchés, et que l'appareil enregistre valablement ces deux touches, il y aura "coup double", c'est-à-dire une touche pour chacun.
Pour juger de la matérialité de la touche, seule l'indication de l'appareil de contrôle fait foi. L'arbitre ne peut déclarer un tireur touché [2006-02], sans que l'appareil ait régulièrement enregistré la touche (sauf les touches de pénalisation).
1 Dans son jugement, l'arbitre ne tient pas compte des signaux résultant de coups:
2 Le tireur qui, volontairement, provoquera une touche en plaçant sa pointe sur une surface quelconque en dehors de son adversaire recevra les sanctions prévues par les articles t.114, t.117, t.120.
L'arbitre doit tenir compte des défaillances éventuelles du matériel électrique et annuler la dernière touche enregistrée dans les cas suivants:
L'arbitre doit encore appliquer les règles suivantes d'annulation de touches:
L'arbitre aura d'autre part à surveiller l'état du tapis conducteur; il n'admettra pas que le match se tire ou continue si le tapis porte des trous susceptibles de troubler l'enregistrement ou de provoquer des accidents. (Les organisateurs devront prendre les mesures nécessaires pour permettre la réparation ou le remplacement rapide des tapis conducteurs).
1 Le sabre est une arme d'estoc, de taille et de contre-taille.
2 Tous les coups portés par le tranchant, le plat ou le dos de la lame sont comptés comme touche (coups de taille et de contre-taille).
3 Il est interdit de porter de coups avec la coquille. Toute touche provoquée par un coup avec la coquille doit être annulée et le tireur portant cette touche recevra les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
4 Les coups de pointe glissant sur la surface valable ou les coups effleurant le corps de l'adversaire (coups passés) ne comptent pas.
5 Les coups à travers le fer, c'est-à-dire qui touchent en même temps le sabre de l'adversaire et la partie vulnérable, sont valables toutes les fois qu'ils arrivent nettement sur la surface valable.
6 Il est interdit, en tout temps, de poser l’arme sur la piste pour la redresser. Toute infraction sera sanctionnée selon les articles t.114, t.116, t.120.
Ne sont comptées que les touches portées en surface dite valable.
La surface valable comporte toute la partie du corps située au-dessus de la ligne horizontale passant
par les sommets des plis formés par les cuisses et par le tronc du tireur dans la position "en garde"
(Cf. schéma).
1 Une touche qui arrive en dehors de la surface valable n'est pas comptée comme touche; elle n'arrête pas la phrase d'armes et n'annule pas les touches subséquentes.
2 Si le tireur remplace une surface valable par une surface non valable, soit par une couverture, soit par un mouvement anormal, l'arbitre lui infligera les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120 et la touche éventuelle portée par le tireur fautif sera annulée.
Les épreuves au sabre sont jugées à l'aide d'un appareil électrique enregistreur de touches. [2006-02]
1 Pour juger [2006-02] de la matérialité de la touche seule l'indication de l'appareil enregistreur [2006-02] fait foi. L'arbitre ne peut déclarer un tireur touché, sans que l'appareil ait régulièrement enregistré la touche à l’exception [2006-02] des touches de pénalisation. Il ne tiendra pas compte des coups lancés avant le "Allez" ni après le "Halte" (Cf. t.18.1/3).
2 L'arbitre doit tenir compte de défaillances possibles du matériel électrique, notamment il doit annuler la touche qu'il vient d'accorder, à la suite d'un signal de touche de l'appareil, s'il constate, par des essais effectués sous sa surveillance attentive, avant toute reprise effective du combat et sans que rien n'ait été changé au matériel en présence (Cf. t.35.2.d),
3 Si le sabre du tireur déclaré touché n'est pas conforme à l'article m.24.6/7/8, (isolation de l'intérieur et de l'extérieur de la coquille, de la poignée et du pommeau) il n'y aura pas d'annulation, même si une touche sur l'arme provoque le signal.
4 L'arbitre doit encore appliquer les règles suivantes:
L'arbitre seul doit décider au sujet de la validité ou de la priorité de la touche, en appliquant les principes qui suivent et qui sont les conventions propres au sabre.
1 Toute attaque correctement exécutée (Cf. t.7) doit être parée, ou complètement esquivée, et la phrase d'armes doit être suivie.
2 L'attaque est correctement exécutée quand l'allongement du bras, menaçant continuellement de la pointe ou de la taille la surface valable, précède le déclenchement de la fente.
3 L'attaque par fente est correctement exécutée:
4 L'attaque par marcher-fente est correctement exécutée:
5 La passe avant, la flèche et tout mouvement en avant en croisant les jambes ou les pieds sont interdits. Toute infraction entraînera les sanctions prévues par les articles t.114, t.116 et t.120. La touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée. Par contre, la touche portée correctement par l'adversaire sera comptée.
Pour juger de la correction d'une attaque il faut considérer:
1 Dans les attaques composées, les feintes doivent être présentées correctement, c'est-à-dire:
2 Dans une attaque composée, si l'adversaire trouve le fer dans une des feintes, il a droit à la riposte.
3 Dans une attaque composée, l'adversaire a le droit d'arrêter; mais pour être valable, l'arrêt doit précéder la finale de l'attaque d'un temps d'escrime, c'est-à-dire que l'arrêt doit toucher avant que l'attaquant ait commencé le dernier mouvement de la finale de l'attaque.
Attaque au fer par battement:
1 La parade donne le droit à la riposte; la riposte simple peut être directe ou indirecte, mais pour annuler toute action subséquente de l’attaquant, elle doit être exécutée immédiatement, sans indécision ou temps d'arrêt.
2 Contre les coups de taille, contre-taille et plat, la parade a pour but d'interdire l'accès de la surface valable vers laquelle les coups adverses sont dirigés, donc:
En application de ces conventions fondamentales du sabre, l'arbitre doit juger comme suit:
1 Lorsque, dans une phrase d'armes, les tireurs sont tous deux touchés simultanément on a, soit
l'action simultanée, soit le coup double.
La première est due à la conception et à l'action simultanées d'attaque des deux tireurs; dans ce
cas, les coups donnés sont annulés pour les deux tireurs.
2 Le coup double, au contraire, est la conséquence d'une action nettement fautive d'un des tireurs.
En conséquence, s'il n'y a pas un temps d'escrime entre les deux coups:
3 L'attaqué seul est touché:
4 L’attaquant seul est touché:
5 Les tireurs sont remis en garde, chaque fois que l'arbitre, dans un coup double, ne peut pas
nettement juger de quel côté est la faute.
Un des cas les plus difficiles à juger se présente lorsqu'il y a un coup d'arrêt qui permet de douter s'il
y a un avantage suffisant sur la finale d'une attaque composée. En général, dans ce cas, le coup
double est la conséquence d'une faute simultanée des deux tireurs, qui justifie la remise en garde :
Faute de l’attaquant par suite d'indécision, de lenteur, ou de feintes insuffisamment efficaces, faute de
l'attaqué à cause de retard ou lenteur dans le coup d'arrêt.
1 Les prescriptions du présent Titre sont applicables à toutes les personnes qui participent ou assistent à une épreuve internationale d'escrime, quel que soit le rôle qu'elles ont à y jouer (organisateurs, officiels, arbitres, tireurs, personnel auxiliaire, capitaines d'équipes, entraîneurs, soigneurs, spectateurs, etc.), quelle que soit leur nationalité.
2 Toutes ces personnes sont dénommées "escrimeurs" dans les articles ci-après.
1 Les escrimeurs auront à appliquer scrupuleusement et loyalement le Règlement et les Statuts de la F.I.E., les règles particulières des épreuves en cours, les règles traditionnelles de courtoisie et de loyauté et les injonctions des officiels.
2 Ils se soumettront, notamment, avec ordre, discipline et esprit sportif aux prescriptions qui suivent, toute infraction à ces règles pouvant entraîner des sanctions prises par les autorités disciplinaires compétentes, après ou même sans avertissement, suivant les cas et les circonstances (Cf. t.113 à t.120).
3 Toutes les personnes qui participent ou assistent à une épreuve d'escrime, doivent respecter l'ordre et rester sans troubler le bon déroulement de l'épreuve. Au cours des matches, personne n'est autorisé à aller près de la piste, à donner des conseils aux tireurs, à critiquer l’arbitre ou les assesseurs ou à les injurier, ou à les importuner de quelque façon que ce soit. Même le capitaine d'équipe doit rester à la place qui lui est désigné et il ne peut intervenir que dans les cas et la façon prévus dans l'article t.90 du Règlement. L’arbitre a l'obligation d'arrêter immédiatement tout acte troublant le bon déroulement du match (Cf. t.96.1/3).
4 Il est interdit de fumer dans les salles de compétition. Le fait de fumer sera considéré comme troublant l'ordre de l'épreuve (Cf. t.83). Toute infraction sera sanctionnée selon les articles t.114, t.118, t.120.
L'arbitre et (ou) le Directoire technique, d'office ou sur demande d'un délégué officiel de la F.I.E. ou du Comité organisateur, décident de l'expulsion du lieu de l'épreuve, avec ou sans avertissement, de toute personne qui, par gestes, attitudes ou paroles troublerait l'ordre ou le bon déroulement de l'épreuve.
Par le seul fait qu'ils s'engagent dans une épreuve d'escrime, les tireurs prennent l'engagement d'honneur de respecter le Règlement et les décisions des officiels, d'être déférents envers les arbitres et les assesseurs et d'obéir scrupuleusement aux ordres et commandements de l’arbitre (Cf. t.114, t.116, t.120).
1 Aucun tireur (individuel ou équipes) d'une Fédération Nationale affiliée ne peut participer aux épreuves officielles s'il refuse de rencontrer n'importe quel tireur (individuel ou équipes), régulièrement engagé. En cas de violation de cette règle, le tireur (individuel ou équipes) sera immédiatement disqualifié.
2 La FIE examinera s'il y a lieu, et dans quelle mesure, de prendre une sanction contre la Fédération Nationale à laquelle appartient le tireur disqualifié, conformément aux dispositions des Statuts de la F.I.E., cf. 1.2.4. (Cf. t.120).
1 Les tireurs, complètement équipés d'un matériel conforme au Règlement (Cf. t.43 à t.45) et prêts à tirer, auront à se présenter à l'heure et au lieu fixés pour le début de chaque poule, rencontre ou match, ou à l'heure indiquée pour la vérification du matériel avant leur match (Cf. t.43.1/2/3), ainsi qu'en cours d'épreuve à chaque injonction de l’arbitre.
2 Au moment de la présentation pour tirer un match, le tireur se présentera sur la piste complètement
prêt a tirer : tenue réglementaire, veste fermée, cheveux corrects, gant et arme tenus par la main
armée, le fil de corps connecté à la fiche de branchement à l’intérieur de la coquille. Unique exception
pour le masque qui doit être tenu par la main non armée.
Avant le début du match, les cheveux des tireurs(euses) doivent être attachés et placés sous la
tenue et/ou le masque de manière adéquate afin :
En cas d’infraction, l'arbitre infligera les sanctions prévues pour les fautes du 1er groupe (t.114,
t.116 et t.120). [2007-05]
3 En aucun cas, l’habillage et déshabillage n’auront lieu en public, sauf en cas d’accident déterminé par le médecin de service ou par le délégué de la Commission Médicale. (Cf. t.87.8, t.114, t.116, t.120).
4 Les tireurs doivent se présenter sur la piste, pour disputer leurs matches, avec deux armes (une de rechange) et deux fils de corps (un de rechange) réglementaires et en parfait état de fonctionnement (Cf. t.45.1, t.114, t.116, t.120).
5 Avant le début de la poule, de la rencontre par équipes ou des matches en élimination directe (individuelle ou par équipes) :
6 Au cours de l'épreuve individuelle ou par équipes :
Au cours de l'épreuve (individuelle ou par équipes), lorsque le tireur ne se présente pas, dès
l'injonction de l’arbitre, sur la piste, prêt à tirer :
7 Si un tireur abandonne un match en quittant la piste (Cf. t.18.6), il sera pénalisé selon les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
1 Les tireurs combattront loyalement et strictement suivant les règles du présent Règlement, toute infraction à ces règles les entraînant aux sanctions prévues ci-après (Cf. t.114 à t.120).
2 Tout match doit conserver un caractère courtois et loyal. Tout acte anormal (flèche qui se termine par un choc bousculant l'adversaire, jeu désordonné, déplacements anormaux, coups portés brutalement, touches portées en tombant) est formellement interdit (Cf. t.114 à t.120). Dans le cas d'une telle faute, la touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
3 Avant le commencement du match, les deux tireurs doivent effectuer le salut de l'escrimeur à leur adversaire, à l'arbitre et au public. De même, lorsque la dernière touche a été portée, le match n’est terminé que lorsque les deux tireurs ont salué leur adversaire, l’arbitre et le public : ils doivent, à cet effet, être immobiles pendant la décision de l’arbitre et procéder au salut de l’escrimeur et serrer la main non-armée de l’adversaire dès que la décision est donnée. Si l’un ou les deux tireurs refusent de se conformer à cette règle, l’arbitre lui/leur infligera une suspension pour la suite de la compétition en cours et pour les deux épreuves FIE suivantes dans l’arme concernée (cf. t.114, t.119, t.120). Les points ou titres obtenus au moment de la faute restent acquis.
4 Lorsque les deux tireurs font preuve de non-combativité manifeste, l’arbitre donnera immédiatement le commandement de « Halte ! ».
5 Epreuve individuelle
Lorsque les deux tireurs font preuve de non-combativité manifeste :
[2007-05]
[2006-02]
[2007-05]
Cette dernière minute*, qui sera tirée entièrement, sera décisive et sera précédée d’un tirage au sort
pour déterminer le vainqueur en cas d’égalité de score à la fin de la minute.
6 Epreuve par équipes
Lorsque les deux équipes font preuve de non-combativité manifeste :
[2007-05]
[2006-02]
Non-combativité manifeste*
Cette dernière minute*, qui sera tirée entièrement, sera décisive et sera précédée d’un tirage au sort
pour déterminer le vainqueur en cas d’égalité de score à la fin de la minute.
Si deux des critères ci-dessous sont réunis, il y a non combativité :
1. critère de temps : une minute de combat sans touche
2. absence de contact du fer
3. distance excessive (supérieure à la distance d’un marcher-fente)
[2007-05]
7 Le tireur sur ou hors piste doit conserver son masque jusqu'au commandement de "Halte" donné par l'arbitre. Il ne peut en aucun cas intervenir auprès de l'arbitre avant sa décision (Cf. t.114, t.116, t.120).
8 Les tireurs ne pourront en aucun cas se déshabiller sur la piste, même pour changer leur fil de corps (Cf. t.114, t.116, t.120).
9 L’arbitre, à la fin d’un assaut, réunit les deux tireurs afin de leur signaler clairement le score qu’il va transmettre au directoire technique. Il doit annoncer clairement : « Monsieur X a gagné sur Monsieur Y par le score de.... » [2006-02]
Les tireurs doivent défendre leurs chances personnelles sportivement jusqu'au bout des épreuves afin d'obtenir le meilleur classement possible, sans donner ou demander une touche à qui que ce soit (Cf. t.114, t.119, t.120).
Dans chaque épreuve, les tireurs d'une même nationalité sont dirigés par un chef de délégation (tireur ou non), responsable vis-à-vis du Directoire technique et du Comité organisateur de la discipline, de la conduite et de l'attitude sportive des tireurs de sa délégation.
1 Dans les épreuves par équipes, seul le capitaine d'équipe a le droit de se placer avec son équipe à l'intérieur de l'enceinte et d'intervenir auprès du Président du Directoire technique, etc, pour régler avec eux toutes les questions d'ordre technique, formuler des réclamations.
2 Les équipiers qui se seront strictement conformés à ses décisions, pourront ne pas être tenus pour responsables vis-à-vis des pouvoirs compétents. Toutefois, ils resteront personnellement responsables de tous les actes commis par eux en dehors de l'intervention de leur capitaine et de toutes les infractions commises par eux en violation des dispositions du présent Règlement.
Ils doivent remplir leurs fonctions, non seulement avec une impartialité absolue, mais aussi avec la plus scrupuleuse attention (Cf. t.34.1).
1 Les entraîneurs, soigneurs et techniciens, ne sont pas autorisés à se placer au cours des épreuves auprès des tireurs dans l'enceinte de la compétition.
2 L’arbitre peut autoriser, chaque fois qu'il l'estime nécessaire, une personne à porter momentanément assistance à un tireur.
3 Chaque nation dont un tireur participe effectivement au tour en cours peut désigner au total deux personnes qui ont le droit de se placer à proximité et à l'extérieur de l'enceinte des pistes, près d'un accès. Les organisateurs doivent prévoir l'emplacement nécessaire pour ces personnes.
4 Pendant les épreuves par équipe, il doit y avoir un lieu réservé aux équipiers. Seuls le capitaine d’équipe et un entraîneur ont le droit de se placer avec les tireurs de l’équipe à l’intérieur de la zone des équipiers, qui doit être bien délimitée, avec une ligne jaune par terre ou par un autre système. Elle doit avoir 9 m2 minimum et être située à une distance entre 2 et 6 m à chaque extrémité et en dehors de la zone de piste, laquelle mesure 18x8 m.
5 Pendant les rencontres, les membres de l’équipe qui ne tirent pas doivent rester à l’intérieur de la zone des equipiers réservee à leur équipe.
6 Lors des épreuves par équipe, personne n’a le droit d’entrer dans la zone de piste sans l’autorisation de l’arbitre. Dans le cas d’une telle faute, l’arbitre infligera à l’équipe fautive les sanctions prévues dans les articles t.114, t.116 et t.120. L’avertissement infligé à l’equipe est valable pour tous les relais de la rencontre : si un tireur commet, pendant la même regroupe, l’arbitre le sanctionne chaque fois d’un carton rouge.
Les spectateurs sont tenus de ne pas troubler le bon ordre des épreuves, de ne rien faire qui puisse tendre à influencer les tireurs ou l’arbitre, et de respecter les décisions de celui-ci, alors même qu'ils ne les approuvent pas. Ils doivent obéir aux indications que l’arbitre estime nécessaire de donner (Cf. t.82.3/4, t.118, t.120).
Les présents dispositions ne règlent que la discipline sur les lieux de compétition. En fonction de la gravité des infractions constatées, elles n’excluent pas l’application du règlement disciplinaire de la FIE (Chapitre VII des Statuts de la FIE), qui complète ou, le cas échéant, prévaut sur ces dispositions.
Les autorités disciplinaires compétentes sont les suivantes : [2006-02]
1 Quel que soit l'organisme de juridiction qui ait pris une décision, celle-ci sera susceptible d'un « pourvoi » éventuel devant une juridiction supérieure, mais d'un pourvoi seulement.
2 Aucune décision ne peut être réformée lorsqu'elle a été prise "en fait" (Cf. t.122.1/2).
3 Un appel contre une décision n'est suspensif qu'à condition de pouvoir être jugé sans délai.
4 Tout recours en appel devra être accompagné du dépôt d'une garantie de 80 $ U.S.A. ou de sa contre-valeur; ce montant pourra être confisqué au profit de la F.I.E. en tout ou en partie en cas de rejet du recours pour "fol appel"; cette décision sera prise par la juridiction qui doit se prononcer sur le recours. Toutefois, les appels contre les décisions de l’arbitre ne donnent pas lieu aux dépôts mentionnés ci-dessus (Cf. t.122).
1 L’arbitre a non seulement dans sa compétence la direction du match, le jugement des touches et le contrôle du matériel, il est également chargé de faire respecter l'ordre au cours des matches qu'il arbitre (Cf. t.35.2.i).
2 En tant que directeur du combat et juge des touches, il peut, en conformité avec le Règlement, pénaliser les tireurs, soit en refusant de leur accorder une touche réellement portée sur leur adversaire, soit en leur infligeant une touche non effectivement reçue par eux, soit en les excluant de l'épreuve qu'il arbitre, le tout, suivant les cas, après ou sans avertissement. En cette matière, et s'il a jugé en fait, ses décisions sont irrévocables (Cf. t.122.1/2).
3 En vertu du droit de juridiction qu'il possède sur tous les escrimeurs participant ou assistant à l'épreuve qu'il arbitre, il peut également proposer au Directoire technique l'expulsion du lieu où la compétition se déroule, des spectateurs, soigneurs, entraîneurs et autres accompagnateurs des tireurs (Cf. t.114, t.118, t.120).
4 Il peut enfin proposer au Directoire technique, toute autre sanction qu'il croit méritée (exclusion de toute la compétition, suspension ou disqualification) (Cf. t.97.3).
5 Le Délégué de la Commission d’Arbitrage ou le Superviseur (s’il n’y a pas de Délégué) [2006-02] est l'organisme d'appel des décisions de l’arbitre.
1 Le Directoire technique a juridiction sur tous les escrimeurs qui prennent part ou assistent à la compétition qu'il dirige.
2 En cas de nécessité, il peut intervenir spontanément dans tous les conflits.
3 Il doit également faire respecter l’ordre et la discipline au cours de la compétition et pourra sanctionner selon le règlement. [2006-02]
4 Il transmet en outre directement au siège de la F.I.E. l'indication des sanctions disciplinaires prononcées pendant les épreuves ainsi que les demandes éventuelles de blâme, de suspension, d'extension de pénalité, de radiation et les recours en cassation.
5 Le Directoire technique rend exécutoires toutes sanctions prononcées en dernier ressort, ou non suspensives (Cf. t.95).
6 Les décisions du Directoire technique prises spontanément ou d'office (première instance) sont susceptibles d'appel auprès de la Commission Disciplinaire.
7 Toutes les décisions du Directoire technique sont exécutoires immédiatement; aucun appel ne rend suspensive la décision pendant la compétition.
La Commission Exécutive du C.I.O. tranche, en dernier ressort, tout litige se produisant au cours des Jeux Olympiques et n'ayant pas un caractère technique. Elle y intervient soit d'office, soit à la requête d'un Comité National Olympique, de la F.I.E., ou du Comité organisateur.
1 Toutes affaires disciplinaires envoyées à la FIE par une Fédération Nationale, un Directoire Technique ou tout organisme compétent à l’occasion d’une compétition officielle de la FIE sont adressées au Bureau de la FIE. Celui-ci les transmet à l’organisme compétent.
2 La Commission Disciplinaire de la FIE est l’organisme de juridiction de la FIE qui, dans la limite des territoires régis par la FIE, tranche toutes affaires disciplinaires renvoyées à la FIE et juge tout appel contre les décisions du Directoire technique, du délégué de la Commission d’Arbitrage ou du superviseur (s’il n’y a pas de délégué) [2006-02].
3 Le Tribunal Arbitral du Sport (‘TAS’) juge tout appel contre une décision d’un Tribunal de la Commission Disciplinaire.
4 En cas d’urgence, le Bureau de la FIE peut prendre des mesures administratives de suspension de la licence du justiciable en conformité avec le Règlement Disciplinaire.
5 Le Comité Exécutif assure le respect et l’exécution des décisions de la Commission Disciplinaire.
Voir le Règlement Disciplinaire de la FIE (Chapitre VII des Statuts de la FIE).
Il y a des catégories distinctes de sanctions s'appliquant aux différents genres de fautes (Cf. t.114 ss).
1 Les sanctions de combat, s'appliquant à des fautes de combat et qui sont :
2 Les sanctions disciplinaires s'appliquant à des fautes commises contre l'ordre, la discipline ou l'esprit sportif et qui sont:
1 Toutes ces sanctions peuvent être appliquées par les autorités compétentes à une compétition – l’arbitre et le Directoire Technique – sauf la radiation.
2 La suspension temporaire peut être appliquée par ces autorités seulement en cas de refus de
salut (Cf. t.87.3, t.120).
Voir le Règlement Disciplinaire de la FIE (Chapitre VII des Statuts de la FIE).
Le tireur qui est sorti latéralement de la piste d’un ou des deux pieds est pénalisé d'une perte de terrain d'un mètre.
Quoiqu'ayant réellement touché son adversaire en surface valable, un tireur pourra se voir refuser cette touche, soit parce qu'elle n'a pas été portée pendant le temps réservé au combat, soit parce qu'il était sorti des limites de la piste, soit par suite de défectuosité dans l'appareillage électrique, soit parce que cette touche s'accompagnait de violences, soit pour toute autre cause prévue par le Règlement (Cf. t.18.1/3, t.20.2/3, t.21.2/4, t.22, t.26.2/4, t.32.2, t.41.2, t.45.3.2, t.53.3, t.60.2/6, t.66.1, t.67, t.68, t.70.3, t.73.1/2/4, t.80, t.87.2, t.96.2, t.114.2, t.120).
Un tireur peut se voir pénaliser d'une touche qu'il n'a pas effectivement reçue, soit par suite de sortie de la piste par la limite arrière (Cf. t.27), soit par suite d'une faute ayant empêché l'adversaire de tirer (flèche bousculante, corps à corps au fleuret et au sabre, intervention de la main non armée, etc.) (Cf. t.96.2, t.114.3.a/b, t.116, t.117, t.118.1, t.120).
1 Le tireur qui commet en combattant certaines violences ou des actes vindicatifs à l'égard de son adversaire, de même que celui qui ne défend pas loyalement sa chance ou qui profite d'un accord frauduleux avec son adversaire, peut se voir exclure de l'épreuve.
2 Le tireur exclu d'une épreuve ne peut plus continuer à prendre part à cette épreuve, même s'il est qualifié pour la phase suivante; il perd droit à son classement individuel et l’ensemble des tireurs classés après lui remonte d’une place dans les résultats des compétitions. S’il y a lieu, les deux troisièmes sont départagés suivant leur classement pour la composition du tableau. En tout état de cause, seuls les tireurs ayant obtenu des points lors de la compétition peuvent remonter d’une place dans les résultats de la compétition.
3 Par contre les points obtenus par ce tireur au moment de l'exclusion restent acquis pour le classement de son équipe pour le championnat par équipes à condition qu'il participe effectivement à ce championnat.
1 L'exclusion d'une épreuve peut également être prononcée pour une faute disciplinaire (non présentation sur la piste, armes non conformes, attitude répréhensible envers un juge, etc.).
2 Les conséquences de cette exclusion pour le tireur sont les mêmes que celles qui ont été fixées par l'article t.105 ci-dessus.
1 «Tournoi» est le nom donné à l’ensemble des épreuves individuelles et par équipes se tirant au même endroit, à la même époque et à la même occasion.
2 Un tireur exclu du tournoi ne sera plus admis à prendre part à aucune épreuve de ce tournoi, ni dans la même arme, ni dans une autre arme.
3 Quand une sanction est appliquée à une équipe, le cas de chacun de ses membres doit être examiné individuellement et un membre de cette équipe pourrait être l'objet, selon le cas, de mesures disciplinaires différentes de celles appliquées aux autres (Cf. t.90.2).
Tous les participants ou assistants non tireurs (entraîneurs, soigneurs, techniciens, accompagnateurs, officiels, spectateurs), peuvent faire l'objet d'une expulsion, qui a pour conséquence de leur interdire l'accès du lieu où se déroule l'épreuve ou le tournoi, pendant sa durée (Cf. t.93, t.96.3, t.120). Cette mesure ne peut donner lieu à réparation à qui que ce soit.
1 La disqualification d'un tireur (par exemple parce qu'il ne répond pas aux conditions d'âge, de qualité ou autres de l'épreuve), n'entraîne pas forcément sa suspension ou sa radiation, s'il y a bonne foi; une demande de sanction supplémentaire pour intention frauduleuse pourrait toutefois être introduite contre ce tireur.
2 Une équipe ayant utilisé un tireur disqualifié, suit forcément le sort de ce tireur et est disqualifiée également.
3 Les conséquences de cette disqualification sont les mêmes que pour l'exclusion de l'épreuve (Cf. article t.105).
Dans les cas qui ne justifieraient pas une sanction disciplinaire plus sévère, le tireur ou l'officiel peut être sanctionné par un blâme.
1 Un tireur suspendu ne peut plus prendre part à aucune épreuve officielle de la F.I.E. pendant le temps de sa suspension.
2 Toute autre personne suspendue ne pourra plus exercer ses fonctions dans les limites de temps et de lieu fixées par cette suspension.
La radiation comporte les mêmes conséquences que la suspension, mais à titre définitif.
1 Le Directoire technique est tenu de communiquer sans retard au siège de la F.I.E., les sanctions prises pendant l'épreuve et leurs motifs (Cf. t.97.5).
2 Aux Jeux Olympiques, le Directoire technique doit aviser le C.I.O., via le Comité organisateur.
1 Il existe trois sortes de sanctions applicables dans les cas figurant au tableau de l'article t.120. Lorsqu’un arbitre doit pénaliser un tireur qui commet plusieurs fautes en même temps, il pénalisera d’abord la faute la moins grave. [2006-02]
2 Les sanctions [2006-02] sont cumulables et valables pour le match à l'exception de celles manifestées par
un CARTON NOIR, qui signifie une exclusion de l’épreuve, suspension pour le reste du tournoi et les
2 mois suivants de la saison active en cours ou à venir (1er octobre – Championnats du Monde pour
les juniors et 1er janvier – Championnats du Monde pour les seniors). Par contre, une équipe exclue
d’un tournoi à cause d’un carton noir infligé à l’un de ses membres n’est pas pour autant exclue en
tant qu’équipe des épreuves suivantes mais elle ne peut pas sélectionner le tireur sanctionné. [2006-02]
Certaines fautes peuvent entraîner l'annulation de la touche portée par le tireur fautif. En cours de
combat, ne sont annulées que les touches données en liaison avec la faute (Cf. t.120).
3 Les sanctions sont les suivantes:
4 Tous avertissements (cartons jaunes), touches de pénalisation (cartons rouges) et exclusions (cartons noirs), ainsi que le groupe auquel ils appartiennent, doivent être mentionnés sur la feuille de match, de poule ou de rencontre.
Les fautes et leurs sanctions, figurant dans les différents articles du Règlement, sont résumées dans le tableau de l'article t.120; elles sont divisées en quatre groupes (Cf. t.116 à t.119). Toutes les sanctions sont de la compétence de l’arbitre, l'intervention d'office du Directoire technique étant toujours possible (Cf. t.97.1/2/3).
Dans le 1er groupe, la première infraction, quelle que soit la faute, est sanctionnée par le CARTON JAUNE (avertissement). Si le tireur commet, dans le même match, la même ou une autre faute de ce groupe, l’arbitre le sanctionne, chaque fois, d'un CARTON ROUGE (touche de pénalisation). Si le tireur fautif a déjà été pénalisé d'un CARTON ROUGE au titre d'une faute du 2ème ou 3ème groupe, il reçoit un nouveau CARTON ROUGE dès la première infraction relevant du 1er groupe.
Dans le 2ème groupe, chaque faute est sanctionnée, dès la première infraction, par le CARTON ROUGE (touche de pénalisation).
1 Dans le 3ème groupe, une première infraction est sanctionnée par le CARTON ROUGE, c'est-à-dire une touche de pénalisation (cela, même si le tireur fautif a déjà reçu un CARTON ROUGE au titre des fautes du 1er ou 2ème groupe).
2 Si le tireur commet, dans le même match, la même faute ou une autre de ce groupe, l’arbitre le sanctionne d'un CARTON NOIR : exclusion de l'épreuve, suspension pour le reste du tournoi et les 2 mois suivants de la saison active en cours ou à venir (1er octobre – Championnats du Monde pour les juniors et 1er janvier – Championnats du Monde pour les seniors). [2006-02]
3 Pour toute personne troublant l'ordre hors de la piste il y a :
4 Dans les cas les plus graves concernant les troubles causés sur la piste et hors de la piste, l’arbitre peut exclure ou expulser immédiatement le fautif.
Dans le 4ème groupe, la première infraction est sanctionnée par le CARTON NOIR : exclusion de l'épreuve ou du tournoi, suspension pour le reste du tournoi et les 2 mois suivants de la saison active en cours ou à venir (1er octobre – Championnats du Monde pour les juniors et 1er janvier – Championnats du Monde pour les seniors). Par contre, une équipe exclue d’un tournoi à cause d’un carton noir infligé à l’un de ses membres n’est pas pour autant exclue en tant qu’équipe des épreuves suivantes mais elle ne peut pas sélectionner le tireur sanctionné. [2006-02]
CARTON JAUNE : | Avertissement valable pour le match. Si un tireur commet une faute du 1er groupe après avoir reçu un CARTON ROUGE - à quelque titre que ce soit - il reçoit à nouveau un CARTON ROUGE |
---|---|
CARTON ROUGE : | Touche de pénalisation |
CARTON NOIR : | Exclusion (2) du tournoi Un tireur ne reçoit un CARTON NOIR du 3ème groupe que s'il a commis, auparavant une faute de ce même groupe (sanctionnée par un CARTON ROUGE) Expulsion ( ( Suspension ( (6) Suspension pour la suite de la compétition en cours et pour l’épreuve FIE suivante, dans l’arme concernée. |
Les diverses sanctions sont prononcées par les organes compétents qui jugent en équité, en tenant compte de la gravité de la faute et des circonstances dans lesquelles elle a été commise (voir t.94 ss, t.114 ss, t.124, t.125, t.126).
1 Contre toute décision "en fait" de l’arbitre, il ne peut être déposé de réclamation (Cf. t.95.1/2/4, t.96.2).
2 Si un tireur enfreint ce principe, en mettant en doute une décision "en fait" de l’arbitre au cours du match, il sera sanctionné selon les prescriptions du Règlement (Cf. t.114, t.116, t.120). Mais si l’arbitre méconnaît une prescription formelle du Règlement, ou en fait une application contraire à celui-ci, une réclamation de ce chef est recevable.
3 Cette réclamation doit être faite :
4 Lorsque l’arbitre persiste dans son opinion, le Délégué de la Commission d’Arbitrage ou le Superviseur (s’il n’y a pas un délégué) [2006-02] a qualité pour trancher en appel (Cf. t.97). Si un tel appel est jugé injustifié, le tireur recevra les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
1 Les plaintes et réclamations doivent être formulées, par écrit, sans délai; elles sont adressées au Directoire technique.
2 Les réclamations relatives à la composition du premier tour aux Championnats du Monde et aux Jeux Olympiques ne sont recevables que jusqu'à 19 h, la veille de l'épreuve (Cf. o.10).
Une sanction ne peut être prononcée qu'à la suite d'une enquête dans laquelle les intéressés sont appelés à fournir leurs explications soit verbalement, soit par écrit, dans un délai convenable, approprié aux circonstances de temps et de lieu. Passé ce délai, la sanction peut être prononcée.
Les décisions des organes de juridiction des compétitions sont prises à la majorité des voix, la voix du Président étant prépondérante en cas de partage.
1 Pour les fautes contre l'esprit sportif, l'ordre ou la discipline, s'il a été précédemment l'objet d'un blâme, d'une exclusion, d'une disqualification ou d'une suspension, il y a récidive quand un escrimeur commet une nouvelle faute, autre qu'une infraction aux règles du combat, dans un délai de deux ans.
2 En cas de récidive, la peine prononcée sera:
Les épreuves officielles de la F.I.E. sont organisées selon les règles suivantes.
1 Les épreuves officielles de la F.I.E. sont ouvertes aux escrimeurs (individuels ou équipes) des pays affiliés à la F.I.E..
2 Chaque tireur ou participant, à quelque titre que ce soit, doit obligatoirement être détenteur [2007-05]titulaire [2007-05] de
la licence internationale valide pour la saison [2007-05] en cours (Cf. Statuts Chapitre IX).
Le Comité organisateur est l'ensemble des personnes ayant la mission d'organiser la compétition.
Aux Jeux Olympiques, et aux Championnats du Monde, juniors et cadets, le Bureau de la F.I.E. exerce le contrôle décrit à l'article o.63 sur les opérations du Directoire technique.
L'organisation technique des épreuves est confiée à un Directoire technique, dont les fonctions et compétences sont celles indiquées dans le Règlement (Cf. t.97, o.56 à o.62)
Le Comité organisateur désignera :
1 Marqueurs et chronométreurs
Les organisateurs désigneront, sous leur seule responsabilité, des marqueurs chargés de tenir
la feuille de poule, de match ou de rencontre et les tableaux d'affichage et un chronométreur
chargé de contrôler le temps de la durée des matches (Cf. t.30 ss).
Pour les finales, le Directoire technique peut désigner un délégué ou un arbitre, neutre autant
que possible, chargé de superviser le travail du chronométreur, du marqueur et du
responsable de la signalisation.
2 Préposés aux appareils
3 Experts
4 Réparateurs
Le Comité organisateur doit, pour chaque épreuve, s'assurer de la présence de réparateurs
compétents pour remédier aux avaries de l'appareillage électrique et, éventuellement, des
équipements électriques personnels des tireurs.
Le contrôle du matériel d'organisation, ainsi que de l'équipement des tireurs, doit être effectué selon les règles figurant dans le Règlement du Matériel.
Les engagements des tireurs doivent être transmis aux organisateurs par leur fédération nationale (par les Comité nationaux olympiques pour les Jeux Olympiques).
1 Le programme horaire doit être réglé de façon qu'aucun escrimeur ne soit obligé de participer effectivement à des épreuves durant plus de douze heures sur vingt-quatre. En tout cas, aucuns poule, match ou rencontre ne pourront commencer après minuit, ni à un moment où l'on pourra prévoir avec certitude qu'ils seront terminés après minuit.
2 Quelle que soit la formule adoptée, les finales devront débuter à une heure qui, compte tenu des habitudes locales, assure la communication des résultats aux organes de diffusion assez tôt pour en permettre la publication.
3 Les organisateurs doivent prévoir, dans le programme horaire, un délai suffisant pour pouvoir effectuer le contrôle du matériel des tireurs, c'est-à-dire un jour au minimum pour chaque arme.
L'affichage du premier tour de toutes les épreuves individuelles et par équipes pour les Championnats du Monde et les Jeux Olympiques doit être fait, au plus tard, à 16h00 la veille de l'épreuve (cf. t.123).
Les épreuves individuelles peuvent être organisées:
1 Dans toutes les compétitions dont la formule comporte un tour de poules, celles-ci seront de 7 tireurs si le nombre des participants est divisible par 7. Sinon, elles seront de 6 tireurs si le nombre des participants est divisible par 6. Dans les autres cas les poules seront de 7 et de 6.
2 Aux compétitions de la Coupe du Monde, le pays organisateur peut ajouter le nombre nécessaire de tireurs de sa nationalité, afin que toutes les poules aient 7 tireurs.
1 Sauf disposition contraire du présent Règlement, les poules seront constituées en tenant compte du classement officiel FIE actualisé et par tirage au sort pour les éventuels tireurs non classés. [2005-10]
2 La répartition des tireurs dans les poules devra s'effectuer de façon à placer les tireurs de la même nationalité dans des poules différentes, si possible.
3 L'ordre des tireurs sur la feuille de poule est déterminé par tirage au sort.
4 Les poules doivent être tirées jusqu'au dernier match.
L'ordre des matches à suivre dans les poules est le suivant:
1 Poule de 7 tireurs : 1-4 2-5 3-6 7-1 5-4 2-3 6-7 5-1 4-3 6-2 5-7 3-1 4-6 7-2 3-5 1-6 2-4 7-3 6-5 1-2 4-7
2 Poule de 6 tireurs : 1-2 4-5 2-3 5-6 3-1 6-4 2-5 1-4 5-3 1-6 4-2 3-6 5-1 3-4 6-2
Lorsqu'une poule contient plusieurs tireurs d'un même pays :
1 s'ils ne forment pas la majorité, ils doivent tirer entre eux avant de rencontrer des tireurs d'une autre nationalité ;
2 s'ils forment une majorité, le Directoire technique pourra établir un ordre de matches spécial, tout en dérogeant le moins possible au principe du § a), afin d'éviter une trop grande fatigue ou de trop longues interruptions pour les tireurs formant la minorité ;
3 lorsque des tireurs apatrides figureront dans une poule, ils devront tirer d'abord contre les tireurs de leur nationalité d'origine, après que ceux-ci auront tiré entre eux, et ensuite contre les tireurs nationaux du pays par lequel ils sont licenciés ;
4 exemple de placement de tireurs de même nationalité dans une poule de 6 :
5 Exemple de placement des tireurs de même nationalité dans une poule de 7 :
1 Au cas où un match, dans une poule, serait interrompu par un cas fortuit, et que cette interruption risquerait de se prolonger, l'arbitre pourrait (avec le consentement du Directoire technique, éventuellement du Comité organisateur), modifier l'ordre des matches, de façon à pouvoir continuer le déroulement de l'épreuve.
2 Le temps de repos à laisser à un tireur entre deux matches consécutifs au cours d'une poule est de 3 minutes.
Le match en poules est fini lorsque :
1 un des tireurs atteint le score de 5 touches,
2 3 minutes de temps effectif de combat sont écoulées (il n'y aura pas d'avertissement de la dernière minute).
Avant le commencement de l'épreuve, le Directoire technique déterminera et annoncera le nombre de tireurs éliminés à l'indice général, qui ne pourra être inférieur à 20% ni supérieur à 30% du nombre total des participants au tour de poules.
1 Après les poules, il est établi un classement général unique de tous les participants de toutes les poules, en tenant compte, successivement, des indices V/M, TD-TR, TD. (V= victoires; M= matches; TD= touches données; TR= touches reçues).
2 Un tableau récapitulatif de classement sera alors effectué de la façon suivante :
3 En cas d'égalité absolue de deux ou plusieurs tireurs pour la dernière place de qualification, il n'y aura pas de barrage et les ex-aequo seront tous qualifiés, même s'ils dépassent le nombre prévu.
Le tireur qui abandonne ou qui est exclu est rayé de la poule et ses résultats sont annulés comme s'il n'avait pas participé.
Le tableau d'élimination directe est établi, suivant le tableau joint en annexe, en tenant compte du tableau de classement et des règles spéciales pour chaque compétition, sans protection de nationalité.
Les organisateurs d'une compétition doivent publier le tableau d'élimination directe, en y indiquant l'horaire prévu pour chaque match, à partir du tableau de 64.
1 Les matches en élimination directe ont lieu en 15 touches ou se terminent quand les trois périodes de trois minutes, avec une minute de repos entre les périodes, sont écoulees. Par exception, au sabre, la première période se terminera, soit à l’écoulement des trois minutes, soit lorsque le score d’un des tireurs aura atteint 8 touches.
2 Pendant les minutes de pause, la personne désignée avant le match pourra intervenir auprès de son tireur.
3 Un chronomètre incorporé à l'appareil de signalisation électrique de touches bloquera celui- ci à la fin de chaque période.
1 Le match se termine lorsque:
2 Le tireur ayant marqué le plus grand nombre de touches est déclaré vainqueur.
3 En cas d'égalité à la fin du temps réglementaire et avant qu'il ne soit accordé une minute supplémentaire pour départager les deux tireurs à la première touche décisive, l'arbitre procédera au tirage au sort qui désignera le vainqueur du match si l'égalité devait persister après cette minute.
4 Dans ce cas, le score à noter sur la feuille de match sera le score réel acquis dans le match.
Lorsque, pour quelque raison que ce soit, un tireur ne peut pas tirer, ou ne peut pas terminer un match, son adversaire est déclaré vainqueur de ce match. Le tireur qui abandonne ne perd pas sa place dans le classement général de la compétition.
1 Pour chaque tour du tableau (256, 128, 64, 32, 16, 8 ou 4), les matches sont toujours appelés dans l'ordre du tableau, en commençant par le haut et en finissant par le bas.
2 Cette règle doit également être appliquée pour chaque quart de tableau, lorsque l’élimination directe a lieu simultanément sur 4 ou 8 pistes.
3 Un repos de dix minutes doit toujours être accordé entre deux matches d'un même tireur.
Le Directoire technique déterminera et annoncera, avant le début de l'épreuve, si la finale, qui se déroulera en élimination directe, comprend 8 ou 4 tireurs.
1 Le classement général s'obtient de la manière suivante :
2 Pour les suivants, quand il n'est pas nécessaire de les départager, les deux perdants des demi-finales sont classés 3e ex-aequo.
3 S'il faut les départager, il y aura match entre les deux perdants des demi-finales pour l'attribution des 3e et 4e places.
4 Les suivants sont placés, par tour de tableau, suivant leur classement pour la composition du tableau.
5 Pour les tireurs éliminés du tour de poules, les places sont déterminées d'après leur classement dans ce tour et ils seront classés après les tireurs qualifiés pour le tableau d'élimination directe.
Cette formule est applicable aux compétitions individuelles des Championnats du Monde, ainsi qu'aux compétitions de la Coupe du Monde.
Outre les précisions suivantes, les règles générales pour les poules et l'élimination directe énoncées ci-dessus sont applicables.
1 La compétition comporte deux phases, l'une préliminaire et l'autre principale, qui se déroulent chacune en une journée de compétition.
2 Parmi les tireurs effectivement présents, les 16 meilleurs du classement officiel de la F.I.E. actualisé sont exemptés de la phase préliminaire.
3 La confirmation de présence des tireurs exemptés s’effectue lors de l’inscription des tireurs
(soit auprès des organisateurs lorsqu’il s’agit d’une compétition de catégorie A individuelle, soit
sur le site Internet de la FIE lorsqu’il s’agit d’un Championnat du Monde, d’une compétition
Grand Prix ou d’une compétition de catégorie A par équipes). [2006-02]
La confirmation de présence des tireurs exemptés s’effectue lors de l’inscription des tireurs. [2006-02]
4 En cas de non-présentation d'un tireur ou d’une équipe inscrits, une pénalité de 750 CHF/500
Euros, payable à la FIE, sera infligée à la Fédération du tireur ou de l’équipe fautifs, sauf si la
fédération du tireur ou de l’équipe a prévenu l’organisateur au plus tard le mardi qui précède la
compétition (valable pour la saison 2005-2006 seulement) [2006-02]. [2006-06]
[2006-06]En cas de non-présentation d'un tireur ou d’une équipe inscrits, une pénalité de 750 CHF/500
Euros, payable à la FIE, sera infligée à la Fédération du tireur ou de l’équipe fautifs, sauf en cas
de blessure ou force majeure dûment justifiées (application saison 2006-2007) [2006-06]. [2006-02]
5 En cas d'égalité de rang dans le classement officiel F.I.E. entre deux ou plusieurs tireurs pour la 16ème place exemptée, un tirage au sort sera effectué pour déterminer lequel parmi ces tireurs bénéficiera de l'exemption de la phase préliminaire.
1 La phase préliminaire comporte un tour de poules, qui élimine à l'indice général 20 à 30% des participants à ce tour, et un tableau préliminaire d'élimination directe.
2 Après le tour de poules, les 16 premiers tireurs classés à l'indice général (cf. o.19) sont exemptés du tableau préliminaire. En cas d'égalité entre deux ou plusieurs tireurs à la 16e place, les tireurs seront départagés par le classement officiel F.I.E.
3 Avec les autres tireurs qualifiés par les poules, on compose un tableau préliminaire d'élimination directe intégrale, où ils sont placés par indice général des poules (tirage au sort si égalité d'indice). Ce tableau, complet ou incomplet, se poursuit jusqu'à ce qu'il ne restent que 32 tireurs.
1 La phase principale s'effectue dans un tableau d'élimination directe intégrale, qui se déroule sur 4 pistes, 1 quart de tableau par piste. Toutefois pour des raisons tenant à l'organisation de l'épreuve, le premier tour de ce tableau pourra se dérouler sur 8 pistes.
2 Prennent les numéros de 1 à 16 de ce tableau les tireurs exemptées de la phase préliminaire, par tirage au sort par tranches de 2, dans l'ordre de leur classement officiel F.I.E.
3 En cas de non présentation d'un tireur tête de série, dont l’inscription a été effectuée soit
auprès des organisateurs lorsqu’il s’agit d’une compétition de catégorie A, soit sur le site
Internet de la FIE lorsqu’il s’agit d’une compétition Grand Prix [2006-02] régulièrement inscrit [2006-02] (Cf. o.31), sa place
dans le tableau restera vide, et sa fédération se verra obligée de payer à la F.I.E. une amende
de 750 CHF/500 Euros. Cette pénalité ne s’appliquera pas en cas de force majeure dûment
justifié.
4 Prennent les numéros de 17 à 32 de ce tableau les 16 premiers à l'indice après le tour de poules, exemptés du tableau préliminaire, dans l'ordre de leur indice (tirage au sort si égalité d'indice).
5 Prennent les numéros de 33 à 64 de ce tableau les 32 tireurs classés dans le tableau préliminaire, dans l'ordre de leur indice après le tour de poules.
Il n'y aura pas de match pour la 3ème place. Les deux tireurs battus en demi-finales seront classés 3èmes ex-aequo.
Cette formule est applicable aux compétitions individuelles des Championnats du Monde juniors et cadets, ainsi qu'aux compétitions de la Coupe du Monde juniors.
Outre les précisions suivantes, les règles générales pour les poules et l'élimination directe énoncées ci-dessus sont applicables.
Les compétitions se dérouleront en une seule journée par arme.
La compétition comporte un tour de poules, dans lequel participent tous les tireurs présents, et un tableau d'élimination directe intégrale.
Pour la composition des poules aux Championnats du Monde cadets, le Directoire technique tiendra compte de l'ordre de force suivant:
1 Tous les tireurs qualifiés après le tour de poules sont placés dans un tableau d'élimination directe, complet ou incomplet, suivant l'indice des poules. Ce tableau se poursuit intégralement jusqu'à la finale.
2 A partir du tableau de 32, l'élimination directe aura lieu sur 4 pistes, chaque quart du tableau sur 1 piste.
Il n'y aura pas de match pour la 3ème place. Les deux tireurs battus en demi-finales seront classés 3èmes ex-aequo.
A chaque arme, les équipes sont composées de trois tireurs, avec ou sans remplaçant. Une équipe ne peut commencer une rencontre que si elle est complète.
1 La compétition se déroule en élimination directe intégrale avec un tableau éventuellement incomplet (Cf. tableau annexe B, page 26 [2005-10]).
2 Aux Championnats du Monde (seniors) les équipes prennent les places du tableau selon le classement officiel FIE par équipes actualisé. Les équipes non classées occuperont les dernières places du tableau et seront départagées par un tirage au sort.
3 Toutes les places jusqu’à la 16e place seront disputées. A partir de la 17e place, les équipes seront classées, par tour du tableau, par leur place d’entrée dans le tableau.
4
La formule à appliquer est la suivante:
1 La formule-relais s'applique pour chaque discipline
2 Les trois tireurs d'une équipe rencontreront les trois tireurs adverses (9 relais).
3 Les matches de chaque rencontre se disputeront impérativement dans l'ordre suivant:
3-6, 5-1, 2-4, 6-1, 3-4, 5-2, 1-4, 6-2, 3-5
En cas de modification de cet ordre, volontaire ou involontaire, l'équipe qui a effectué
la modification perd la rencontre [2006-02]toutes les touches portées
dès la modification sont annulées et on reprend le match dans l’ordre correct [2006-02] (cf. t.86).
4 Le placement de chaque équipe dans la feuille de rencontre est préalablement tiré au sort, puis l'ordre des tireurs est fixé par les capitaines.
5 Les relais s'effectuent à chaque étape de cinq touches (5-10-15-20-etc.); le temps maximum pour chaque relais est de 3 minutes.
6 Les deux premiers adversaires tirent jusqu'à ce qu'un des deux ait atteint le score de cinq
touches, dans le temps maximum de 3 minutes.
Les deux adversaires suivants tirent jusqu'à dix touches, dans le temps maximum de 3
minutes, et ainsi de suite avec des relais successifs de 5 en 5 touches.
7 Si, à l'expiration du temps de 3 minutes, le score prévu pour le relais n'a pas été atteint, les deux relayeurs suivants reprennent le score où il s'est arrêté et tirent jusqu'au relais suivant normalement prévu, avec le temps maximum de 3 minutes.
8 L'équipe vainqueur est celle qui a atteint, la première, le score maximum de 45 touches, ou celle qui a porté le plus de touches à la fin du temps réglementaire.
9 En cas d'égalité à la fin du temps réglementaire pour le dernier relais, une minute supplémentaire jusqu'à la première touche décisive sera ajoutée, cette touche décisive étant tirée par les deux derniers relayeurs. Avant la reprise du combat l'arbitre tirera au sort pour déterminer qui sera le vainqueur, en cas d'égalité après la minute supplémentaire.
10
11
12 Si un tireur et le remplaçant éventuel sont contraints à l'abandon ou si un tireur est exclu, l'équipe a perdu la rencontre.
13 Lorsque, pour une raison quelconque, une équipe ne termine pas une épreuve commencée, le Directoire technique appliquera les règles des épreuves individuelles, chaque équipe étant considérée globalement comme un seul concurrent.
14 Lorsqu'une équipe déclare forfait, elle est considérée:
Outre les particularités suivantes, la compétition se déroulera selon les règles prévues pour les épreuves par équipes des Championnats du Monde.
1 Toutes les places jusqu’à la 16e place seront disputées. A partir de la 17e place, les équipes seront classées, par tour du tableau, par leur place d’entrée dans le tableau.
2 Si une équipe ne commence pas une rencontre, elle sera disqualifiée de la compétition et ne recevra donc pas de points Coupe du Monde par équipe, sauf en cas de blessure ou maladie dûment constatée par le médecin.
1 Les 4 premières équipes seront placées sur le tableau d’élimination directe selon le classement officiel FIE actualisé par équipe (Cf. o.86 [2005-10]) : on tirera au sort par groupes de 2 les places des autres équipes classées. Les équipes non classées occuperont les dernières places du tableau et seront départagées par un tirage au sort.
2 Le tableau sera établi, en fonction du classement des équipes présentes, la veille de la compétition à 18 heures.
1 Le programme des épreuves d'escrime aux Jeux Olympiques comporte actuellement 10 épreuves. Tout changement du nombre des épreuves doit être approuvé par le Congrès.
2 Le programme des Championnats du Monde comporte 12 épreuves, 6 individuelles et 6 par équipes - au fleuret masculin, fleuret féminin, épée masculine, épée féminine, sabre masculin et sabre féminin.
3 Le programme des Championnats du Monde juniors et cadets comporte 12 épreuves individuelles (6 juniors et 6 cadets) et 6 épreuves par équipes juniors - au fleuret masculin, fleuret féminin, épée masculine, épée féminine, sabre masculin et sabre féminin- commençant par les épreuves pour les cadets, ensuite les épreuves individuelles juniors, et finalement les épreuves par équipes juniors.
4 Les organisateurs doivent soumettre l'ordre des épreuves à l'approbation du Comité exécutif de la F.I.E.
Le Comité organisateur devra tenir compte des indications du Cahier des charges spécifique à l'organisation de chaque type de compétition.
1 Pour toutes les épreuves officielles de la F.I.E., à l'exception des Jeux Olympiques, l'invitation officielle est la lettre par laquelle la fédération organisatrice invite chaque fédération affiliée à la F.I.E. à prendre part aux Championnats.
2 Pour les Championnats du Monde, cette invitation doit être adressée à toutes les fédérations affiliées sans exception, au moins six mois avant les épreuves.
3 Pour les Coupes du Monde, au moins 1 mois avant la ou les épreuves.
En même temps que l'invitation officielle, il doit être envoyé aux fédérations affiliées une brochure "avant programme" des épreuves contenant au moins les informations suivantes :
Le formulaire sera envoyé à toutes les fédérations en même temps que l'invitation officielle. Les fédérations seront tenues d'indiquer leur intention de participer aux Championnats trois mois avant le début des épreuves.
1 Les fédérations recevront du Comité organisateur deux [2006-02]trois [2006-02] mois et demi [2006-02] avant le début des épreuves, un
formulaire d'engagement en nombre. Elles seront tenues d’indiquer le nombre de tireurs et
d'équipes participant à chaque épreuve dans le programme de compétition un [2006-02]deux [2006-02] mois avant le
début de la première épreuve. Aucun contingent supplémentaire de tireurs ne sera accepté
passée cette date.
2 L’engagement nominatif des tireurs et des équipes s’effectue sur le site Internet de la FIE.
Cet engagement nominatif des tireurs et de tout remplaçant éventuel, et l’engagement des
équipes, doit être effectué au plus tard 8 jours avant l’épreuve [2006-02]15 jours avant la première épreuve des
championnats [2006-02].
3 A partir de la date limite pour l’engagement indiqué sur le site Internet de la FIE, il ne peut être
procédé à aucun engagement supplémentaire, ni à aucun retrait de nom.
[2006-02]
Toutefois, jusqu’à la veille de la compétition 10h00, un ou des tireurs peuvent être
ajoutés, après paiement à la FIE d’une amende de 150 euros par tireur ajouté.
Pour ce faire, les fédérations nationales doivent adresser à la FIE une demande d’ajout
de tireur, avec le paiement correspondant à l’amende. [2006-11]
Un changement de nom ne pourra intervenir qu'avec l’accord de la FIE et seulement [2006-11] en cas
de force majeure ou de blessure et au plus tard 24 heures avant le commencement de chaque
épreuve.
1 Pour les compétitions Grand Prix et par équipes [2006-06]
L’engagement nominatif des tireurs et de tout remplaçant éventuel, et l’engagement des
équipes doit être effectué sur le site Internet de la FIE au plus tard , l’engagement nominatif des tireurs et de
tout remplaçant éventuel, et l’engagement des équipes doit être effectué au plus tard 15 jours
avant l’épreuve. [2006-02] : [2006-02]
s’effectue [2006-02]doit être effectué [2006-02] sur le site Internet de la FIE au plus tard 15 jours avant l’épreuve [2006-02]. et, avant le
mardi qui précède la compétition, un tireur peut être remplacé par un autre, mais en aucun cas [2006-02], [2006-02] il ne
peut être procédé à aucun engagement supplémentaire, ni à aucun retrait sauf en cas de
blessure ou force majeure dûment justifiées. Toutefois, avant le mardi qui précède la
compétition, un tireur peut être remplacé par un autre [2006-02]. Pour ce faire, les fédérations
nationales doivent envoyer par écrit (fax ou e-mail) à la FIE une demande de
remplacement de tireur. En cas de blessure ou force majeure [2006-02], les règles prévues pour les
Championnats du Monde s’appliquent. [2005-10]sauf si la
fédération du tireur ou de l’équipe a prévenu l’organisateur au plus tard le mardi qui précède la
compétition [2006-02]sauf en
cas de blessure ou force majeure dûment justifiées [2006-02].L [2006-02]Pour les compétitions Grand Prix et par équipes, l [2006-02]es arbitres étant désignés par la FIE, les
délégations n’ont pas à fournir d’arbitres.15 [2007-05]7 [2007-05] jours avant l’épreuve ( [2007-06]y
compris pour les compétitions satellites [2007-06]) [2006-11].8
jours [2007-05] [2007-05] pour les compétitions satellites
Pour les Championnats de zone juniors et seniors, les inscriptions des tireurs et équipes
s’effectuent sur le site Internet de la FIE au plus tard 15 [2007-05]7 [2007-05] jours avant la date de la 1ère épreuve
des Championnats de zone. [2006-11] [2006-06]
2 Autres compétitions de Coupe du Monde [2006-02] [2006-06]
A partir de la date limite pour l’engagement indiqué sur le site Internet de la FIE, il ne peut être
procédé à aucun engagement supplémentaire, ni à aucun retrait sauf en cas de blessure ou
force majeure dûment justifiées.
En 2005-2006 seulement, car la règle sera modifiée en 2006-2007, avec la suppression
des quotas [2006-02], il est recommandé aux délégations d'envoyer leurs engagements de principe au
moins 3 semaines avant la date de l'épreuve.
A supprimer dans le Règlement pour la saison 2006-2007: la première phrase de o.54.1
(« Pour les compétitions Grand Prix et par équipes »), o.54.2 a), b), c) et o.54.3 devient
o.54.2. [2006-02]
Toutefois, avant le mardi qui précède la compétition : [2006-06]
En cas de blessure ou s’appliquent. [2007-05]
A partir du mardi qui précède la compétition, en cas de retrait d’un tireur pour blessure
ou force majeure, les fédérations nationales doivent informer la FIE et l’organisateur. Le
tireur ne sera pas remplacé. [2007-05]
[2006-06]
3 Les organisateurs de toutes les épreuves officielles doivent, sous peine de sanctions (1500
CHF/1000 euros), refuser l'engagement de tireurs ne figurant pas sur des listes conformes à
cette recommandation, tout engagement qui ne serait pas demandé par une fédération et tout
engagement d’un tireur ou arbitre non-titulaire d’une licence FIE valide pour la saison en cours. [2006-06]
Pour les inscriptions des équipes, les noms des tireurs composant l'équipe peuvent être
modifiés, auprès de l'organisateur, jusqu'à la veille de la compétition, 12h00. [2006-06]
4 La confirmation de présence s’effectue lors de l’inscription des tireurs et des équipes. [2006-06]
5 En cas de non-présentation d'un tireur ou d’une équipe inscrits, une pénalité de 750 CHF/500 Euros, payable à la FIE, sera infligée à la Fédération du tireur ou de l’équipe fautifs, sauf en cas de blessure ou force majeure dûment justifiées. [2006-06]
6 Pour les compétitions Grand Prix et par équipes, les arbitres étant désignés par la FIE, les délégations n’ont pas à fournir d’arbitres. [2006-06]
7 Les organisateurs de toutes les épreuves officielles doivent, sous peine de sanctions (1500 CHF/1000 euros), refuser l'engagement de tireurs ne figurant pas sur des listes conformes à cette recommandation, tout engagement qui ne serait pas demandé par une fédération et tout engagement d’un tireur ou arbitre non-titulaire d’une licence FIE valide pour la saison en cours. [2006-06]
1 A l’exception des Championnats du Monde juniors et cadets et des épreuves de la Coupe du Monde Junior, il n’y a pas de limite maximum d’âge pour les participants.
2 Nul ne peut participer à une épreuve officielle de la F.I.E., à quelque arme que ce soit, s’il n’est âgé de 13 ans au moins au 1er janvier de l’année de l’épreuve.
En dehors des compétences spécifiques qui relèvent des autres délégués officiels, la direction technique des grandes épreuves est confiée au Directoire technique, dont la composition et la nomination doivent respecter les règles spécifiques à chaque compétition.
1 Le Directoire Technique aux Championnats du Monde.
2 Pour les épreuves de la Coupe du Monde, les Directoires techniques sont désignés par les Comités organisateurs, selon les règles définies à l'article o.78 [2005-10] ci-après.
1 Le Directoire technique a dans ses attributions la stricte mais complète organisation des épreuves et l'obligation de faire respecter le Règlement, auquel il ne pourrait déroger lui-même que dans le cas où il y aurait impossibilité absolue de l'appliquer.
2 Le Directoire technique est chargé d'organiser au point de vue technique les épreuves et de veiller à leur parfait déroulement.
3 En conséquence:
4 Par ailleurs, le Directoire technique est un organisme de juridiction disciplinaire dans les épreuves, dont les compétences figurent à l'article t.97
Les membres du Directoire technique ne peuvent cumuler leurs fonctions avec aucune autre activité dans le tournoi, telle que capitaine d'équipe, délégué officiel de leur fédération nationale, arbitre, tireur, etc. (sauf pour les épreuves de la Coupe du Monde).
1 Le Directoire technique doit toujours être présent du commencement à la fin d'une épreuve pour pouvoir résoudre un cas fortuit qui pourrait se présenter et dont peut dépendre la bonne continuation de la compétition.
2 Toutes les décisions du Directoire technique doivent être affichées suffisamment à l'avance sur un tableau bien en vue pour pouvoir être consultées par les tireurs et les dirigeants. Ces derniers sont en général prévenus par leur chef de délégation ou leur capitaine et ils ne peuvent déposer de réclamation contre un changement d'horaire ou toute autre question dont l'affichage a été fait en temps voulu.
Pour les Championnats du Monde et les Jeux Olympiques, le Directoire technique doit se réunir au moins 24 heures avant la première épreuve pour composer le premier tour de la première épreuve.
Quand le Directoire technique doit juger en appel sur une décision d'un arbitre, les décisions du
Directoire technique pourront être prises à la majorité des membres présents (au moins trois)
au moment de la réclamation. [2006-02]
Pour les questions de droit, le ou les délégués à l’arbitrage sont seuls compétents pour juger la
valeur d’une décision d’arbitre.
Dans les compétitions où il n’y a pas de délégué d’arbitrage, c’est le superviseur qui a cette
compétence.
C’est le superviseur qui doit régler tous les différends durant les compétitions de Catégorie A et
les Grands Prix.
Il incombe au bureau de la F.I.E ou à l’un de ses représentants désigné de régler les différends qui se produisent lors des Championnats du Monde. [2006-02]
Dans le but d'assurer l'observation des règlements, le Président et les membres du Bureau de la F.I.E. ont le droit d'assister à toutes les séances du Directoire Technique, pour lesquelles ils doivent obligatoirement être prévenus par le Directoire Technique.
Dans toutes les épreuves officielles de la F.I.E., un contrôle antidopage doit être effectué selon les règles de l’article t.127 et le Reglement Antidopage de la FIE [2005-10]. Il peut commencer dès le début de la compétition et concerne les tireurs ayant terminé l'épreuve.
1 Les Championnats du Monde sont ouverts à toutes les fédérations affiliées à la F.I.E. [2006-02]
Aux Championnats du Monde, les engagements sont limités à quatre tireurs par arme par
pays pour les épreuves individuelles et à une équipe par arme par pays pour les épreuves par
équipes. [2006-02]
2 Les engagements sont limités à quatre tireurs par arme par pays pour les épreuves
individuelles et à une équipe par arme par pays pour les épreuves par équipes. [2006-02]
Le nombre des équipes qualifiées est limité à 16 équipes, en fonction du Classement officiel
de la FIE, plus 16 équipes réparties entre les différentes zones en fonction du Classement
officiel de la FIE comme suit : 6 pour l’Europe, 4 pour l’Amérique, 4 pour l’Asie/Océanie et 2
pour l’Afrique.
Le pays organisateur, s’il n’a pas d’équipe qualifiée, aura d’office une place réservée parmi
les 16 équipes réparties entre les différentes zones.
En cas de non participation d’une équipe, c’est l’équipe suivante du classement qui est
qualifiée. Application saison 2006-2007. [2006-06] [2006-02]
1 L'arbitrage aux Championnats du Monde sera assuré par les arbitres choisis par le Comité exécutif de la F.I.E., sur proposition de la Commission d'Arbitrage.
2 Les frais concernant le séjour et le voyage des arbitres seront à la charge dud’organisation qui percevra en contrepartie la totalité des droits d’engagement.
3 Les arbitres doivent obligatoirement assister à la réunion d'arbitrage qui a lieu la veille des Championnats du Monde.
1 Toute candidature à l’organisation d’un Championnat du Monde devra faire l'objet d'une étude sur place par une délégation ad hoc désignée par le Comité Exécutif, sur invitation de la fédération candidate.
2 Le Comité d’organisation, qui percevra la totalité des droits d’engagement des délégations participantes, aura l'obligation d'inviter à ses frais (voyage aller-retour par avion classe touriste, hébergement et indemnités journalières) les dirigeants internationaux suivants :
1 Les Jeux Régionaux reconnus par la F.I.E. sont les mêmes que ceux reconnus par le C.I.O. dès lors que l'escrime figure dans leur programme sportif (par exemple les Jeux Méditerranéens, les Jeux Panaméricains, les Jeux de l'Amérique Centrale et des Caraïbes, les Jeux Asiatiques, etc...), ainsi que les Jeux du Commonwealth.
2 Les règles de la F.I.E. doivent être appliquées dans tous les cas non prévus par les règlements des Jeux régionaux adoptés par le C.I.O.
1 Le Délégué technique de la F.I.E., qui représente cette dernière selon le règlement olympique
pour les Jeux régionaux, sera désigné par le Président de la F.I.E., soit parmi les membres du
Comité exécutif, soit parmi les membres d’honneur, les membres des commissions de la F.I.E.
ou les présidents des fédérations nationales qui demeurent à une distance raisonnable des
Jeux régionaux [2006-02]après consultation du
Comité Exécutif, selon des critères de compétence technique avérée [2006-02].
2 Les frais de ce représentant (transport par avion classe touriste, hébergement et nourriture) seront à la charge du Comité organisateur.
Le règlement olympique pour les Jeux régionaux stipule que le contrôle de toutes les organisations techniques de ces Jeux, y compris la désignation des arbitres et des officiels, doit être confié aux fédérations internationales. Le Comité organisateur doit prendre à sa charge les frais (transport par avion classe touriste, hébergement et nourriture) des officiels suivants:
1 Directoire technique.
2 membres étrangers si le Directoire technique comprend 3 membres; 5 membres
étrangers si le nombre est 6. Le Directoire technique est désigné par le Comité exécutif
de la F.I.E. après consultation du Comité organisateur.
2 Contrôle du matériel.
1 ou 2 représentants de la Commission SEMI de la F.I.E. selon l'importance des
épreuves d'escrime à ces Jeux. Ces représentants sont désignés par le Comité exécutif
de la F.I.E. après consultation du Comité organisateur.
3 Délégué à l'arbitrage.
Un représentant de la Commission d'Arbitrage de la F.I.E. désigné par le Comité
exécutif après consultation du Comité organisateur.
4 Arbitres neutres.
2 ou 3 arbitres internationaux, selon l'importance des épreuves, provenant des pays en
dehors de la région des Jeux, désignés par le Comité exécutif de la F.I.E. après
consultation du Comité organisateur.
1 Les Championnats du Monde juniors et cadets sont ouverts à toutes les fédérations affiliées à la F.I.E.
2 Les engagements sont limités à trois tireurs d’une même nationalité pour chaque épreuve individuelle et à une équipe par pays pour chaque épreuve par équipes.
1 Les participants aux Championnats du Monde juniors, individuels et par équipes, doivent avoir moins de 20 ans au 1er janvier de l’année où ceux-ci se disputent.
2 Les participants aux Championnats du Monde cadets doivent avoir moins de 17 ans au 1er janvier de l’année où ceux-ci se disputent.
1 L'arbitrage aux Championnats du Monde sera assuré par les arbitres choisis par le Comité exécutif, sur proposition de la Commission d'Arbitrage.
2 Les frais concernant le séjour et le voyage des arbitres seront à la charge du comité organisateur, qui percevra en contrepartie la totalité des droits d’engagement.
3 Les arbitres doivent obligatoirement assister à la réunion d’arbitrage qui a lieu la veille des Championnats du Monde.
Le Comité d’organisation, qui perçoit la totalité des droits d’engagement des délégations participantes, a l’obligation d'inviter à ses frais (voyage aller-retour par avion, classe touriste, hébergement et indemnités journalières) les dirigeants internationaux en conformité avec les règles énoncées précédemment (cf. o.67 [2005-10]) pour les Championnats du Monde.
La dénomination «épreuves de la Coupe du Monde» s’applique aux épreuves suivantes:
Une épreuve individuelle ne peut être admise ou maintenue en Coupe du Monde que si elle répond aux critères suivants:
1 Participation de tireurs de
2 Participation minimum de
3 Présence d'au moins 4 arbitres de catégorie A ou B de la F.I.E., de nationalités différentes.
4 Application intégrale du règlement de la F.I.E., ainsi que du Cahier des charges spécifique à ladite compétition. Les organisateurs ont l'obligation d'utiliser des appareils signalisateurs dont le prototype a été homologué par la SEMI.
5 Déroulement des finales (4 ou 8) dans une salle comprenant un espace réservé au public.
6 Nombre de pistes suffisant pour permettre le déroulement du tour de poules en 2 séries maximum.
7 Pendant les finales, les organisateurs sont obligés de mettre sur les pistes des panneaux indiquant le nom et la nationalité des tireurs.
8 Pour la remise des prix, les règles du protocole de la F.I.E. (Cf. Règlement administratif) doivent être appliquées.
9 Présence obligatoire d'un médecin sur le lieu de la compétition pendant toute la durée des épreuves.
10 Contrôle antidopage obligatoire conformément au Règlement (Cf. t.127 et le Règlement Antidopage [2005-10]).
1 Les organisateurs des épreuves de la Coupe du Monde, individuelles et par équipes, seniors et juniors, devront s'assurer de la présence d'un superviseur de la F.I.E., de nationalité différente de celle du pays organisateur, dont le rôle sera de vérifier que l'épreuve remplit bien les critères de la Coupe du Monde.
2 Le voyage, l'hébergement et la nourriture du superviseur, selon la normative réactualisée périodiquement par le Comité exécutif de la F.I.E., sont à la charge de l’organisateur.
3 Cet superviseur, membre d'une commission de la F.I.E. ou du Comité exécutif, sera désigné par le Comité exécutif de la F.I.E., sur proposition du Bureau de la F.I.E.
1 Le Directoire technique sera composé de 3 personnes qualifiées du pays organisateur ou invitées par lui.
2 Pour les compétitions Grand Prix,
un des 3 membres du Directoire technique sera [2007-05]le superviseur de la compétition, [2007-05] désigné
par le Comité Exécutif de la FIE, en tenant compte du critère de proximité . Si le pays
organisateur possède une telle personne la FIE le nommera [2007-05]est également Président du Directoire technique [2007-05]. Application saison 2006-2007. [2006-06] [2006-02]
1 [2006-06]
Pour les compétitions de catégorie A individuelle junior et senior, pour chaque arme, les
fédérations pourront engager 12 tireurs maximum. Le pays organisateur (compétitions en
Europe) pourra engager jusqu’à 20 tireurs, plus le nombre de tireurs nécessaire pour compléter
les poules.P [2006-02]En 2005-2006, p [2006-02]our les compétitions de Coupe du Monde individuelle en Europe, pour
chaque arme, les fédérations étrangères pourront engager 8 tireurs plus un nombre égal à celui
de leurs ressortissants figurant dans les 32 premiers de la Coupe du Monde précédente. Le
pays organisateur pourra engager 24 tireurs plus un nombre égal à celui de ses ressortissants
figurant dans les 32 premiers de la Coupe du Monde précédente. Application saison 2006-2007. [2006-06] [2006-06]
2 [2006-06]
Pour les compétitions hors d’Europe, le pays organisateur pourra engager jusqu’à 30 tireurs,
plus le nombre de tireurs nécessaire pour compléter les poules.P [2006-02]En 2005-2006, p [2006-02]our les compétitions de Coupe du Monde individuelle hors Europe, le
nombre des participants est :
Application saison 2006-2007. [2006-06] [2006-02]
3 Pour les compétitions Grand Prix, la participation est restreinte à un maximum de 8 tireurs
par arme par nation. Le pays organisateur pourra inscrire 8 tireurs plus un nombre maximum de
12 tireurs [2006-02]20 tireurs maximum, y compris le
nombre de tireurs nécessaire pour compléter les poules [2006-02] [2007-06]jusqu’à 12 tireurs, plus le nombre
de tireurs nécessaire pour compléter les poules, soit au maximum 20 tireurs [2007-06].
4 Pour les Championnats de zone juniors et seniors, les fédérations pourront engager :
[2007-06]
[2006-06]
Les tireurs qui ont l'âge de participer aux Championnats du Monde juniors suivants peuvent disputer les épreuves de Coupe du Monde junior de la saison sportive.
1 Le nombre d'arbitres A ou B devant accompagner les délégations dans les tournois de
catégorie A est:
1 à 4 tireurs : pas d'obligation
5 à 9 tireurs : 1 arbitre
10 tireurs et plus : 2 arbitres
2 Aux compétitions Grand Prix, pour lesquelles les arbitres sont désignés par le Comité
Exécutif, sur proposition de la Commission d’arbitrage et en consultation avec l’organisateur,
les délégations n’ont pas à fournir d’arbitres. 8 [2006-02]7 [2006-02] arbitres seront désignés par le Comité Exécutif,
à charge de l’organisateur, qui perçoit en contrepartie un droit d'engagement de 100 CHF.
L’organisateur dispose donc au minimum de 8 [2006-02]7 [2006-02] arbitres désignés par la FIE, plus 4 [2006-02]5 [2006-02] au minimum
fournis par le pays organisateur, à sa convenance. Les organisateurs doivent obligatoirement
prévoir une réunion des arbitres la veille de la compétition GP.
3 Pour les compétitions individuelles de catégorie A ou candidates à la catégorie A, dans le
cas où une fédération nationale n’amène pas les arbitres requis, une amende de 750 CHF/500
Euros lui est infligée si elle a prévenu 15 jours à l’avance et de 1500 CHF/1000 Euros si elle n’a
pas prévenu 15 jours à l’avance.
Cette amende devra être payée par la délégation à l’organisateur qui conservera cette
somme à condition qu’il s’assure les services du ou des arbitres nécessaires, en remplacement
du ou des arbitres manquants. L’amende revient à la FIE si l’organisateur ne prévoit pas les
arbitres internationaux manquant, qui peuvent provenir du pays organisateur.
En tout état de cause, la fédération nationale qui ne paie pas l’amende doit restreindre la
participation de ses tireurs de manière à ne pas dépasser le quota (cf.1 [2005-10] ci-dessus).
1 Application
Les épreuves de la Coupe du Monde par équipe se dérouleront aux trois armes (féminines
et masculines).
2 Principes
3 Engagements
L’inscription et l’engagement des équipes sont ouverts à tous les pays à raison d’une
seule équipe par nation.
1 Classement de la Coupe du Monde individuelle Saison 2005-2006 seulement [2006-02]
[2006-06]
Classement officiel individuel de la F.I.E.
Le classement de la Coupe du Monde est établi chaque année par le Bureau de la
F.I.E., après la dernière compétition de Coupe du Monde de la saison et avant les
Championnats du Monde ou les Jeux Olympiques, pour chaque arme et pour les
catégories juniors et seniors.
Le classement est établi selon le barème du classement officiel de la F.I.E. ci-dessous
sans tenir compte des points attribués aux Championnats du Monde ou aux Jeux
Olympiques.
Le classement de la Coupe du Monde est utilisé pour établir annuellement les quotas
attribués à chaque pays pour les épreuves de la Coupe du Monde correspondant à la
saison sportive suivante, ainsi que pour qualifier éventuellement les participants au
Masters de l'année considérée.
Le palmarès de chacune des Coupes du Monde seniors sera proclamé au cours des
Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques.
Le palmarès des Coupes du Monde juniors aux six armes sera proclamé au cours des
Championnats du Monde juniors.
[2006-02]
Le classement officiel de la F.I.E. tiendra compte des six meilleurs résultats d’épreuves
de Coupe du Monde ou Grand Prix auxquelles le tireur aura participé, dans la limite de 3
sur le même continent, plus les Championnats du Monde ou les Jeux Olympiques et les
Championnats de zone [2006-02]. Application saison 2006-2007. [2006-02] [2006-06] Application saison 2006-2007. [2006-02] [2006-06]
S'il y a égalité absolue, les tireurs sont classés ex aequo.
2 Classement officiel individuel de la F.I.E.
[2006-02]
Barème des points
Le classement officiel de la F.I.E. tiendra compte des six meilleurs résultats d’épreuves
de Coupe du Monde ou Grand Prix auxquelles le tireur aura participé, dans la limite de 3
sur le même continent, plus les Championnats du Monde ou les Jeux Olympiques.
S'il y a égalité absolue, les tireurs sont classés ex aequo.
[2006-02]
1ère place 32 points
2ème place 26 points
3èmes places ex aequo 20 points
5ème à 8ème places 14 points
9ème à 16ème places 8 points
17ème à 32ème places 4 points
33ème à 64ème places 2 pointsépreuves individuelles des [2006-06]Championnats de zone [2006-02] (application saison 2006-2007) [2006-02] [2006-06] bénéficient d’un coefficient
multiplicateur de 2.
3 Barème des points
[2006-02]
Palmarès
1ère place 32 points
2ème place 26 points
3èmes places ex aequo 20 points
5ème à 8ème places 14 points
9ème à 16ème places 8 points
17ème à 32ème places 4 points
33ème à 64ème places 2 points Application saison 2006-2007 [2006-02] [2006-06]
Le vainqueur (tireur classé premier) de chaque classement officiel de la FIE [2006-02] senior sera
proclamé à la fin [2006-02] des Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques.
Le vainqueur (tireur classé premier) de chaque classement officiel junior [2006-02] sera proclamé à la
fin [2006-02] des Championnats du Monde juniors. [2006-02]
4 Palmarès [2006-02]
A la fin des Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques, le classement officiel de la
F.I.E. sera proclamé, compte tenu de la compétition qui vient de se terminer.
1 Classement de la Coupe du Monde par équipe Saison 2005-2006 seulement [2006-02]
[2006-06]
Classement officiel de la FIE [2006-02] par équipe
Le classement de la Coupe du Monde par équipe est établi après la dernière compétition de
Coupe du Monde par équipe de la saison et avant les Championnats du Monde ou les Jeux
Olympiques.
Le classement est établi selon le barème du classement de la FIE par équipe (voir ci-
dessous), sans tenir compte des points attribués aux Championnats du Monde et Jeux
Olympiques.
Le palmarès à chaque arme de la Coupe du Monde par équipe sera proclamé au cours des
Championnats du Monde ou aux Jeux Olympiques.
[2006-02]
Le classement officiel de la FIE par équipe tiendra compte des 4 meilleurs résultats d’une
équipe aux épreuves de la Coupe du Monde, avec un maximum de deux résultats acquis
dans la même zone continentale, plus les Championnats du Monde ou les Jeux Olympiques
et les Championnats de zone [2006-02]. Application saison 2006-2007. [2006-02] [2006-06]
2 Classement officiel de la FIE par équipe
[2006-02]
Barème des points par équipe. [2006-02]
Le classement officiel de la FIE par équipe tiendra compte des 4 meilleurs résultats d’une
équipe aux épreuves de la Coupe du Monde, avec un maximum de deux résultats acquis
dans la même zone continentale, plus les Championnats du Monde ou les Jeux Olympiques.
[2006-02]
1er 64 points
2ème 52 points
3ème 40 points
4ème 36 points
5ème 32 points
6ème 30 points
7ème 28 points
8ème 26 points
9ème 25 points
10ème 24 points
11ème 23 points
12ème 22 points
13ème 21 points
14ème 20 points
15ème 19 points
16ème 18 points
17ème à 32ème 8 points (application saison 2006-2007) [2006-06]. [2006-02]
3 Barème des points par équipe.
[2006-02]
Palmarès
1er 64 points
2ème 52 points
3ème 40 points
4ème 36 points
5ème 32 points
6ème 30 points
7ème 28 points
8ème 26 points
9ème 25 points
10ème 24 points
11ème 23 points
12ème 22 points
13ème 21 points
14ème 20 points
15ème 19 points
16ème 18 points
17ème à 32ème 8 points Application saison 2006-2007. [2006-06]
Le vainqueur (équipe classée première) de chaque classement officiel de la FIE par équipes
sera proclamé à la fin [2006-02] des Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques. [2006-02]
Pour le barème du Grand Prix des Nations aux Championnats du Monde et aux JO, voir le Règlement administratif.
1 Il existe trois types d'armes : le fleuret, l'épée et le sabre.
2 Toutes les armes sont autorisées, à la seule condition d'être conformes à ce règlement et aux normes de sécurité ci-annexées.
3 L'arme est constituée de façon à ne pouvoir normalement blesser ni le tireur, ni son adversaire. Tout travail de correction d'une lame entre la coquille et le bouton par meulage, limage ou autre méthode est interdit.
4 Il est interdit d'aiguiser la ou les arêtes de la pointe.
Toute arme est composée des parties suivantes :
1 Une lame d'acier flexible, terminée à son extrémité avant par un bouton et à son extrémité arrière par la soie (celle-ci incluse dans la poignée lorsque l'arme est montée).
2 Une poignée, dans laquelle la soie est fixée par un écrou de serrage ou de toute autre façon, et qui permet à la main du tireur de tenir l'arme. Elle peut être constituée d'une ou de plusieurs pièces; dans ce dernier cas, elle se décompose en fusée (que la main tient normalement) et pommeau (partie arrière de la poignée serrant la fusée sur la soie).
3 Une coquille métallique, fixée - la partie convexe vers l'avant - entre la lame et la poignée, et qui sert à protéger la main tenant l'arme. La coquille peut contenir un rembourrage (Cf. m.5.2) pour amortir les chocs ; elle contiendra, en outre, une prise de courant pour y adapter le fil de corps.
Chaque arme a sa forme et ses mesures propres.
1 La longueur de la lame comprend le bouton, ainsi que toute pièce ajoutée devant la convexité de la coquille, qu'elle soit fixée ou non à celle-ci.
2 La longueur totale de l'arme et celle de ses différentes parties, correspondent aux distances qui séparent les plans parallèles entre eux et perpendiculaires à l'axe de la lame; ces plans sont situés :
3 La longueur totale de l'arme est la distance entre les plans a) et e) ; la longueur de la lame, celle entre a) et b) ; la longueur de la poignée, celle entre b) et e) et la profondeur de la coquille, celle entre b) et c)
4 La longueur maximum totale de l'arme est inférieure aux plus grandes longueurs permises de la lame et de la poignée additionnées, ces deux dernières longueurs devant, par conséquent, se compenser pour former la longueur totale de l'arme.
5 Pour mesurer, soit la longueur totale de l'arme, soit celle de la lame, il faut que cette dernière ne présente pas de courbure ; pendant le mesurage, elle sera donc maintenue à plat sur une surface plane.
6 Entre les plans d) et e) ne peuvent se trouver que le pommeau ou l'écrou de serrage.
1 Au fleuret et à l'épée, la longueur maximum de la poignée est de 20 cm entre les plans b) et e) et de 18 cm entre les plans b) et d). Au sabre, la longueur maximum de la poignée est de 17 cm (Cf. dessins).
2 La poignée doit passer par le gabarit où passe la coquille. Elle est constituée de façon à ne pouvoir, normalement, blesser ni le tireur ni son adversaire.
3 Tout système de poignée est autorisé pourvu qu'il satisfasse au Règlement qui a pour but de mettre sur pied d'égalité les divers types d'armes. Toutefois à l'épée, les poignées orthopédiques métalliques ou autre ne peuvent être recouvertes de peau ou matière quelconque permettant de dissimuler des fils ou des boutons.
4 La poignée ne peut comporter aucun dispositif qui favorise l'usage de l'arme comme arme de jet.
5 La poignée ne peut comporter aucun dispositif qui puisse accroître d'une façon quelconque la protection que la coquille procure à la main ou au poignet du tireur ; le quillon ou la fiche électrique dépassant la coquille est formellement interdit.
6 Si la poignée (ou le gant) comprend un dispositif ou une attache ou une forme spéciale (orthopédique) qui fixe la main sur la poignée, la poignée doit satisfaire aux deux conditions suivantes :
1 La face convexe de la coquille, de surface lisse et peu brillante, a une forme telle qu'elle ne puisse arrêter ni retenir la pointe de l'arme adverse. Les bords ne peuvent en être relevés.
2
3 A l'intérieur de la coquille, le système de branchement est libre, pourvu qu'il satisfasse aux conditions suivantes :
4
Le poids total du fleuret prêt à être utilisé est inférieur à 500 grammes.
La longueur totale maximum du fleuret est de 110 cm.
1 La lame est à section quadrangulaire et doit être réalisée en acier selon les normes de sécurité annexées au Règlement.
2 Les arêtes seront adoucies pour ne pas être coupantes et elles doivent être abattues par un chanfrein réalisé avec un angle de 45 (+ ou - 5) degrés (0,5 + ou - 0,1 mm de chaque côté) pour ne pas être ou devenir coupante.
3 La lame est montée avec la dimension la plus large placée horizontalement.
4 La longueur maximum de la lame est de 90 cm (Cf. m.3).
5 La lame doit présenter une flexibilité correspondante à une flèche de 5,5 cm minimum et 9,5 cm maximum, mesurée dans les conditions suivantes:
6 La lame est aussi droite que possible : la courbe éventuelle doit être régulière et la flèche est en tout cas inférieure à 1 cm ; elle n'est admise que dans le sens vertical et doit se trouver proche du centre de la lame.
1 La coquille doit pouvoir passer à travers un tube cylindrique droit de 12 cm de diamètre sur 15 cm de longueur (gabarit), la lame étant parallèle à l'axe du cylindre.
2 L'excentration est interdite, ce qui veut dire que la lame doit passer par le centre de la coquille. Le diamètre de la coquille doit être compris entre 9,5 cm et 12 cm.
Le fleuret porte un seul fil électrique collé dans une rainure creusée le long de la lame et reliant en permanence la pointe d'arrêt à la broche correspondant, dans l'intérieur de la coquille.
1 Le diamètre de la couronne de la pointe d'arrêt est compris entre 5,5 et 7 millimètres ; le diamètre du corps du bouton, y compris l'isolant à l'extérieur, ne peut être inférieur à celui de la pointe d'arrêt de plus de 0,3 millimètres.
2 La pointe d'arrêt est cylindrique. Sa face avant est plate et perpendiculaire à l'axe. Au bord elle présentera soit un arrondi de 0,5 mm de rayon, soit un chanfrein à 45° de 0,5 mm.
3 La pression à exercer sur la pointe d'arrêt, nécessaire pour rompre le contact et déclencher l'appareil signalisateur, doit être supérieure à 500 grammes, c'est-à-dire que ce poids doit être repoussé par le ressort du bouton. Ce poids de 500 grammes fourni par le Comité organisateur peut avoir une tolérance de + ou - 2 grammes. Exemple : 498 à 502 grammes.
4 La course de la pointe d'arrêt nécessaire pour provoquer le déclenchement de l'appareil signalisateur, course dite "d'allumage", peut être infiniment petite ; la course totale de la pointe d'arrêt est au maximum d'un millimètre.
5 La pointe d'arrêt doit être maintenue dans le bouton au moins en deux points également espacés, ou par un autre système après acceptation par la Commission SEMI.
6 Au repos, la pointe d'arrêt est en contact également avec la masse du fleuret. Lorsqu'il y a touche, ce contact doit se rompre.
1 Si l'embase du bouton n'est pas d'une seule venue avec la lame, ou ne permet pas de conserver le plat au bout de celle-ci, il doit être fixé par vissage sur le bout de la lame découpée et filetée, en respectant les conditions suivantes :
2 Seule la fixation par métal sur métal est normalement autorisée. Toutefois, la fixation par une matière isolante offrant une grande résistance mécanique pourra être autorisée après acceptation par la Commission SEMI.
3 Toute opération de soudure ou de brasure ou généralement tout chauffage pouvant affecter la trempe de la lame est interdite. Seule est autorisée une soudure en étain très fusible, faite au fer à souder et servant seulement à empêcher le dévissage.
4 Avant le filetage, le bout de la lame ne peut, en aucun endroit, présenter un diamètre inférieur à 3,5 millimètres, et ceci sans aucun garnissage, procédé strictement interdit.
5 Pour une tête de pointe, le filetage aura un diamètre de noyau d'un minimum de 2,7 mm (filet SI 3,5 x 0,60). Le filetage doit être exécuté très serré.
6 La partie de la lame sur laquelle le bouton s'adapte doit avoir une longueur de 7 à 8 mm, entièrement recouverte par le bouton. Il est recommandé de ne fileter que la moitié extrême de cette longueur. Sur l'autre moitié, le bouton présentera une surface lisse de 3,5 mm de diamètre, dans laquelle la partie correspondante de la lame doit entrer avec quelque pression.
7 Pour une tête de pointe en alliage léger, le cas est à soumettre à la Commission SEMI
8 A l'endroit où le fil passe dans le bouton, la largeur de la rainure ne peut excéder 0,5 mm et sa profondeur ne peut excéder 0,6 mm mesurée sur le diamètre du noyau du filetage, de façon à affaiblir le moins possible la section.
9 Seuls les Membres de la Commission SEMI ou le Directoire technique peuvent exiger la vérification des points ci-dessus.
1 Le corps du bouton et la lame du fleuret, jusqu'à une longueur de 15 cm du bouton, de même que le pommeau ou l'extremité arrière de la poignée, seront entièrement recouverts de matière isolante (chatterton, adhésif, scotch, plastique ou vernis).
2 La collerette de la pièce coulissant dans l'embase du bouton qui supporte la pointe d'arrêt, doit être d'un diamètre moindre que celui de la tête isolée de la pointe d'arrêt, afin de ne pouvoir produire un contact accidentel avec la veste conductrice, lors d'une touche.
Le poids total de l'épée prête à être utilisée est inférieur à 770 grammes.
La longueur totale maximum de l'épée est de 110 cm (Cf m.3).
1 La lame est en acier, à section triangulaire sans bords coupants et doit être réalisée selon les normes de sécurité annexées. On distingue deux méthodes de fabrication :
2 Elle est aussi droite que possible; elle est montée la gorge au-dessus. La courbe éventuelle doit être régulière et la flèche est en tout cas inférieure à 1 cm; elle n'est admise que dans le sens vertical et doit se trouver proche du centre de la lame.
3 La longueur maximum de la lame est de 90 cm.
4 La largeur maximum de l'une quelconque des trois faces de la lame est de 24 mm.
5 La lame doit présenter une flexibilité correspondant à une flèche de 4,5 cm minimum et 7 cm maximum, mesurée dans les conditions suivantes:
1 La coquille, dont le bord doit être circulaire, doit passer à travers un cylindre de 13,5 cm de
diamètre sur 15 cm de longueur (gabarit), la lame étant parallèle à l'axe du cylindre.
La profondeur de la coquille (distance entre les plans b) et c) est comprise entre 3 et 5,5 cm (Cf.
m.3).
2 La longueur totale entre les plans a) et c) ne peut jamais dépasser 95,5 cm (Cf. m.3).
3 L'excentration (distance entre le centre de la coquille et le point où la lame passe à travers celle-ci) est autorisée si elle n'est pas supérieure à 3,5 cm.
L'épée porte, collés dans la rainure de la lame, deux fils électriques reliant le bouton à deux des broches de branchement à l'intérieur de la coquille et constituant le circuit actif de l'épée. La masse de l'épée est reliée à la troisième broche de branchement de l'épée.
1 Le bouton électrique se termine par une pointe d'arrêt qui doit répondre aux conditions suivantes:
2 La pression à exercer sur la pointe d'arrêt, nécessaire pour provoquer l'établissement du courant du circuit de l'épée et pour déclencher ainsi l'appareil, doit être supérieure à 750 grammes, c'est-à-dire que ce poids doit être repoussé par le ressort du bouton.
3 Le poids utilisé pour le contrôle des épées des tireurs en piste est constitué par un cylindre de métal creusé sur une partie de sa longueur, d'un trou parallèle à ses bords ; ce trou, dans lequel est introduit le bout de la lame, doit être muni d'une gaine isolante pour que sa partie métallique ne risque pas d'établir un contact avec la masse de l'épée et de fausser ainsi les résultats du contrôle. Ce poids de 750 grammes fourni par le Comité organisateur peut avoir une tolérance de + ou - 3 grammes. Exemple : 747-753.
4
5 Les pointes d'arrêt doivent être maintenues dans le bouton, au moins en deux points également espacés, ou par un autre système après acceptation par la Commission SEMI.
6 Lorsqu'il y a touche, le contact doit être établi.
Si l'embase du bouton n'est pas d'une seule venue avec la lame ou ne permet pas de conserver le plat du bout de celle-ci, le bouton doit être fixé par vissage sur le bout de la lame découpé et fileté en respectant les conditions suivantes.
1 Seule la fixation par métal sur métal est normalement autorisée. Toutefois, la fixation par une matière isolante offrant une grande résistance mécanique pourra être autorisée après acceptation par la Commission SEMI.
2 Seule est autorisée une soudure en étain très fusible, faite au fer à souder et servant seulement à empêcher le dévissage.
3 Avant le filetage, le bout de la lame ne peut en aucun endroit présenter un diamètre inférieur à 4 millimètres et ceci, sans aucun garnissage, procédé strictement interdit.
4
5 La rainure nécessaire au passage des fils du bouton doit être effectuée de façon à affaiblir le moins possible la section.
6 Seuls les Membres de la Commission SEMI ou le Directoire technique peuvent exiger la vérification des points ci-dessus.
La longueur totale maximum du sabre est de 105 cm (Cf m.3).
Le poids total du sabre, prêt à être utilisé, est inférieur à 500 grammes.
1 La lame est en acier et de section à peu près rectangulaire. Elle a une longueur maximum de 88 cm ; la largeur minimum de la lame doit se trouver au bouton, elle doit être de 4 mm; son épaisseur, également immédiatement en dessous du bouton, doit avoir 1,2 mm au minimum.
2 Son extrémité est repliée sur elle-même, ou d'une seule venue, pour former un bouton qui, vu du bout, doit présenter une section carrée ou rectangulaire de 4 mm minimum et de 6 mm maximum, la dimension maximum doit se trouver tout au plus à 3 mm du bout de la lame.
3 L'extrémité de la lame peut être réalisée aussi avec un bouton plein qui doit présenter la même section que le bouton replié (voir dessin).
4 Si la lame présente une courbure, elle doit être sensible, continue et présenter une flèche inférieure à 4 cm. Sont interdites les lames dont l'extrémité fait crochet ou qui s'infléchissent dans le sens de la taille.
5 La lame de sabre doit présenter une flexibilité correspondant à une flèche de 4 cm minimum à 7 cm maximum, mesurée de la façon suivante :
1 La coquille est pleine, d'une seule venue et extérieurement lisse. Elle présente une forme convexe continue, sans rebords ni trous.
2 Elle doit passer à travers un gabarit rectangulaire de 15 cm x 14 cm de section sur une hauteur de 15 cm, la lame étant parallèle à l'axe du gabarit.
3 Dans la coquille, il doit y avoir une prise pour pouvoir brancher la fiche du fil de corps selon le système prévu.
4 Les deux broches de la fiche du fil doivent être en contact direct avec la masse de la coquille, dans la prise du fil de corps, en faisant un circuit fermé à travers le fil de corps, l'enrouleur, le câble de liaison enrouleur-appareil.
5 La résistance dans l'arme ne peut dépasser 1 ohm.
6 L'intérieur de la coquille doit être complètement isolé à l'aide d'un vernis isolant ou d'un coussin.
7 L'extérieur de la coquille doit être isolé entre 7 et 8 cm à partir du pommeau.
8 La poignée et le pommeau doivent être complètement isolés.
La tenue nationale comprend les chaussettes, le pantalon, la veste et la veste conductrice au fleuret et au sabre. (Cf. m.28, m.34).
1 PROTECTION : L'équipement et l'habillement doivent assurer le maximum de protection compatible avec la liberté de mouvements indispensable pour la pratique de l'escrime.
2 SECURITE : Ils ne doivent en aucune façon risquer de gêner ou blesser l'adversaire, ou comporter aucune boucle ou ouverture dans laquelle puisse - sauf cas fortuit - s'engager la pointe adverse et ainsi la retenir ou la dévier. La veste et le col doivent être entièrement boutonnés ou fermés.
3 CARACTERISTIQUES DE L'HABILLEMENT:
4 VESTE :
5 PANTALON :
6 GANT :
A toutes les armes, la manchette du gant doit, dans tous les cas, recouvrir entièrement la
moitié de l'avant-bras armé du tireur pour éviter que la lame de l'adversaire puisse entrer dans
la manche de la veste.
7 MASQUE :
Le gant peut être légèrement rembourré.
Le treillis du masque doit s'arrêter obligatoirement au menton du tireur. Il sera isolé intérieurement et extérieurement, avant tout montage, par une matière plastique résistant aux chocs.
1 L'escrimeur revêt sur sa veste une veste conductrice dont la surface conductrice doit couvrir entièrement et sans omission toute la surface valable (Cf. t.47), aussi bien dans la position "debout", "en garde" que de "fente".
2 Quel que soit le modèle de fermeture utilisé, le tissu conducteur doit être superposé sur une largeur suffisante pour assurer la couverture de la surface valable dans toutes les positions, le côté superposé devant être obligatoirement celui du bras armé.
3 L'intérieur des vestes conductrices doit être isolé électriquement par une doublure ou par une préparation adéquate du lamé.
4 Le col conducteur doit avoir une hauteur minimum de trois centimètres.
5 Le lamé utilisé doit être tissé de fils conducteurs dans les deux sens; au point de vue conductibilité, il doit remplir les conditions suivantes :
6 La forme de la veste conductrice vers le bas sera tel que, lorsqu’elle est étalée à plat, une ligne droite doit réunir le point correspondant au sommet de chaque hanche au point correspondant à la jonction des aines.
7 La bande de tissu non conducteur passant entre les jambes doit avoir au moins trois centimètres de large (Cf. schéma).
1
2
3
1 Le masque ne peut être recouvert en tout ou partie de matière susceptible de faire glisser la pointe (Cf. m.25).
2 Le masque a une forme telle que la bavette doit descendre au dessous de la pointe des clavicules.
1
2 Le fil de corps est terminé à chaque extrémité par une fiche de branchement.
3 Vers l'enrouleur, une fiche de branchement mâle à trois broches sera reliée au fil de la façon suivante :
4 Cette fiche doit répondre aux conditions de fabrication et de montage spécifiées à l'article m.55.
5 A l'intérieur de la coquille le choix du système est libre mais, en tout cas, le système choisi devra répondre aux conditions de l'article m.5.
6 En outre, les broches mâles de la fiche ne pourront, en aucun cas, permettre de toucher le métal de la coquille.
7 Les deux fils venant de la pointe seront protégés par deux gaines isolantes, une pour chaque fil, de l'entrée dans la coquille jusqu'aux deux bornes isolées du support de la fiche. En aucun cas, les fils non isolés ne peuvent dépasser les bornes (Cf. m.5, m.9).
1 Le treillis du masque ne peut pas être isolé et doit garantir la conductibilité électrique.
2 La bavette et les garnitures doivent être entièrement recouvertes d'une matière ayant les mêmes caractéristiques conductrices que la veste conductrice.
3 Les garnitures peuvent aussi être en matière conductrice.
4 La résistance électrique entre la pince crocodile et un point quelconque du masque doit être inférieure à 5 ohms.
5 Le contact électrique entre la veste conductrice et le masque doit être assuré à l'aide d'un fil et d'une ou deux pinces crocodiles. Le fil doit être fixé, soit par une pince crocodile, soit par soudure au treillis du masque et doit avoir entre 30 et 40 cm de long. La pince crocodile, dont la forme et la grandeur doivent répondre aux exigences de l’article m.29, doit être fixée par soudure à l'autre bout du fil.
1 Le gant réglementaire de la main armée du tireur doit être recouvert de tissu amovible ou fixé sur toute la manchette jusqu’au dessous du styloïde cubital extérieur (petit os saillant du poignet), aussi bien dans la position « en garde » que dans la position « bras allongé ».
2 Le tissu conducteur doit être replié vers l'intérieur de la manchette sur une longueur minimum de 5 cm.
3 Afin de pouvoir garantir le bon contact avec la manche de la veste conductrice, il est nécessaire d'utiliser une bande élastique, un bouton pression ou bien un système susceptible d'assurer la conductibilité après l'approbation de la Commission SEMI.
1 L'escrimeur porte sur sa veste une veste conductrice dont la surface doit couvrir entièrement et sans omission la surface valable du corps située au-dessus de la ligne horizontale passant par les sommets des plis formés par les cuisses et par le tronc du tireur dans la position "en garde". Au sabre sans fil le tireur s’équipe d`un t-shirt conducteur. La partie conductrice est réalisée en tissu conducteur, avec une résistance électrique qui, mesurée entre deux points quelconques du tissu conducteur, doit être inférieure à 5 ohm.
2 La surface conductrice couvre les bras jusqu'aux poignets. La veste comprend un col qui doit avoir au minimum 3 cm de haut. La veste est munie au milieu du dos, sous le col, d'une patte conductrice de 2 cm sur 3 cm qui devra recevoir la pince crocodile du masque.
3 Quel que soit le modèle de fermeture utilisé, le tissu conducteur doit être appliqué sur une largeur suffisante pouvant assurer la couverture de la surface valable dans toutes les positions.
4 Le lamé devra répondre aux conditions de vérification imposées (Cf. m.28).
5 Les manches de la veste conductrice doivent être fixées aux poignets de la main à l'aide d'une bande élastique. Une patte passant entre les jambes du tireur maintiendra la veste en place (voir schéma).
L'escrimeur doit utiliser le fil de corps prescrit pour le fleuret, branché sur la fiche de la coquille avec un système quelconque devant répondre aux conditions de fabrication et de montage prévues aux articles m.5, m.29 et m.55.
1 Le contrôle du matériel électrique utilisé par les organisateurs pour le déroulement des Championnats du Monde Seniors, Juniors et Cadets, et des épreuves d'escrime des Jeux Olympiques, ainsi que le contrôle de l'équipement des tireurs doivent être surveillés par la Commission SEMI
2 Pour effectuer cette surveillance, trois membres de ladite commission doivent être désignés et chargés de ce travail. Toutefois, quand le pays organisateur possède une personnalité compétente, agréé par la Commission SEMI, deuxl membres de cette commission seront désignés.
3 Les délégués de la Commission SEMI ont le droit, à tout moment, de se faire remettre une arme, un fil de corps, une veste conductrice ou un élément quelconque de l'équipement ou de l'habillement pour examen.
1 Dans toutes les épreuves officielles de la F.I.E., les tireurs sont responsables de leur matériel (armes, équipement et habillement) au moment de leur présentation sur la piste.
2 En particulier les lames, les masques et les tenues devront porter le label de garantie prévu dans les normes de sécurité annexées.
3 Les mesures de contrôle édictées par le présent Règlement ne sont destinées qu'à aider les organisateurs qui doivent faire appliquer le Règlement et les tireurs qui doivent constamment respecter ce Règlement. Ces mesures ne peuvent, par conséquent, dégager en aucune façon la responsabilité des tireurs en infraction avec le Règlement.
1 Les tireurs sont obligés de se présenter, à l'heure prévue dans le programme horaire de chaque épreuve officielle de la F.I.E., au bureau de contrôle des armes, avec le matériel destiné à être utilisé au cours de ladite épreuve. Le nombre d'objets remis au bureau de contrôle est limité à 4 armes, 2 fils de corps, 2 vestes conductrices, 2 masques et 2 fils de masque par tireur.
2 Chaque concurrent remettra ses armes dans une gaine à la salle de réception du matériel à contrôler. L'inventaire en sera fait par un préposé à l'organisation et une étiquette sera mise sur la gaine indiquant le nom du pays concurrent. Les gaines seront entreposées dans l'ordre d'arrivée et seront contrôlées dans ce même ordre.
3 Il est nécessaire de prévoir la présentation des armes et des tenues le matin du jour
précédant la compétition. Le matériel contrôlé sera rendu aux délégations en fin de journée.
Les armes, équipements, habillements qui seraient présentés au contrôle après 17 h, la veille
de chaque épreuve, peuvent être refusés.
4 Chaque chef de délégation est tenu d'indiquer l'endroit où il peut être touché dans le cas où des défauts graves seraient constatés lors de la vérification du matériel appartenant à ses tireurs.
5 Si une arme est défectueuse au premier contrôle, une fiche est établie indiquant le défaut : longueur de la lame, isolement, ressort du bouton, arêtes coupantes, etc... Cette fiche est complétée lors du deuxième contrôle. Toutefois, quand une arme a été refusée, elle doit repasser entièrement le cycle de vérification.
1 Si du matériel ou équipement présenté au contrôle parait avoir été aménagé pour permettre à volonté l'enregistrement des touches ou le non fonctionnement de l'appareil, le délégué de la Commission SEMI, après examen des objets non conformes, pourra demander une sanction contre la personne les ayant présentés.
2 Les tireurs ou le capitaine d'équipe ne peuvent exiger la restitution du matériel contrôlé qu'une heure avant le commencement de l'épreuve.
3 La réparation éventuelle du matériel rejeté au cours du contrôle peut être effectuée dans l'atelier de réparation. Toutefois, ce matériel réparé ne sera examiné qu'après la fin du contrôle du matériel des autres tireurs.
1 Le Comité exécutif de la F.I.E. désignera le ou les membres de la Commission SEMI chargés du contrôle des armes, de l'équipement et de l'habillement des tireurs pour les épreuves d'escrime des Jeux Olympiques et les Championnats du Monde.
2 Pour les autres épreuves officielles de la F.I.E., le Comité organisateur désignera un ou plusieurs responsables de ce contrôle.
Les pièces du matériel qui auront été ainsi contrôlées seront marquées d'un signe distinctif; un tireur ne pourra, sous peine des sanctions (Cf. t.120), utiliser une pièce de matériel sans qu'elle porte cette marque de contrôle.
1 Afin de permettre aux contrôleurs de remplir leur mission, les organisateurs sont tenus de mettre à leur disposition le matériel (gabarits, poids, balances, appareils de mesure électrique, etc.) et le personnel nécessaire pour effectuer le travail.
2 Le Comité organisateur devra fournir au minimum les appareils suivants de contrôle aux délégués techniques de la F.I.E. chargés de la vérification des armes et du matériel :
1 Pour faire le contrôle normal et rapidement, il faut utiliser un atelier de 3 personnes (il faut prévoir au moins 3 ateliers) :
2 la première vérifie si toutes les armes sont normales, au point de vue longueur, en les faisant passer au gabarit ;
3 la deuxième fait toutes les vérifications qui concernent l'électricité;
4 la troisième appose les marques de contrôle et replace les armes dans la gaine.
1 Tout matériel de signalisation électrique des touches comprend, en plus du matériel fourni par les tireurs eux mêmes, le matériel fourni par les organisateurs d'une épreuve, à savoir:
2 Les appareils, avec lampes de répétition extérieures (Cf. m.51, m.59, annexe "B").
3 Les enrouleurs, avec câbles et fiches de branchement ou utilisation de câbles suspendus (Cf. m.55).
4 Le tapis conducteur neutralisant les touches portées sur le sol (Cf. m.57).
5 La source de courant (accumulateurs) (Cf. m.58).
6 Pour les finales des épreuves officielles de la F.I.E., un chronomètre décomptant le temps et pouvant être raccordé à l'appareil sonore et à l'appareil. (Cf. m.51, annexe "B").
Seuls seront autorisés les appareils avec fils reliant les tireurs à l'appareil et avec signalisation lumineuse principale et signaux auxiliaires; sauf les appareils sans fil à ondes codifiées autorisées par la SEMI, [2007-05] ce, à l'exclusion d'appareils à ondes sans fils et d'appareils basés uniquement sur des signaux acoustiques.
1 Les appareils destinés à un Championnat du Monde ou aux Jeux Olympiques doivent avoir été agréés par la Commission SEMI
2 En vue de cet agrément, les appareils proposés doivent être présentés complets, avec enrouleurs, connexions, etc., à l'examen de ladite commission, dans des conditions de lieu et de date qui sont à convenir avec ladite commission au moins six mois avant la date de l'épreuve.
3 Les appareils doivent être accompagnés d'un schéma détaillé de leur construction.
L'agrément est donné pour l'utilisation à une épreuve officielle bien déterminée. La Commission SEMI accepte toutefois bénévolement et dans la mesure de ses possibilités, d'examiner des prototypes d'appareils présentés par leurs constructeurs, même s'ils ne sont pas prévus pour une épreuve officielle prochaine.
1 L'agrément n'est donné que pour un type bien déterminé d'appareil, conforme au schéma fourni, et pas d'une façon générale pour tout produit de l'un ou l'autre constructeur. Ceux-ci pourront seulement indiquer dans leur publicité le fait que le type d'appareil offert en vente a été utilisé pour telle ou telle épreuve officielle (si tel est le cas); mais ils devront garantir eux-mêmes la conformité de leur appareil avec le type agréé.
2 Tout appareil agréé doit comporter, sur sa base, une plaque métallique avec l'identification de ses caractéristiques spécifiques: fabricant, année de fabrication, modèle, informations techniques, etc.
L'agrément par la Commission SEMI d'un appareil ne comporte, de même que son approbation, aucune garantie contre d'éventuels vices de construction ou contre son utilisation avec une source de courant autre que l'accumulateur (Cf. m.58).
Tout frais occasionné à la Commission SEMI par l'examen des appareils est à la charge de l'intéressé.
1 Une touche portée sur le tapis conducteur ou sur les parties métalliques de l'arme ne doit être enregistrée et ne doit pas empêcher l'enregistrement d'une touche portée simultanément par l'adversaire. Pour le fleuret une touche portée sur les parties de l'arme peut être signalée si la partie non isolée de l'arme du tireur est en contact avec sa veste conductrice.
2 L'appareil ne peut comporter de dispositif permettant à quiconque, en dehors du préposé, d'en interrompre le fonctionnement pendant le combat.
3 Les touches sont enregistrées par des signaux lumineux. Les lampes de signalisation sont placées sur le dessus de l'appareil, afin d'être visibles tant par l'arbitre et les tireurs, que par le préposé à l'appareil. Par leur emplacement, elles doivent indiquer nettement de quel côté la touche a été portée. Il doit être possible d'adjoindre des lampes de répétition à l'extérieur de l'appareil, afin d'augmenter la visibilité des signaux.
4 Les signaux, une fois allumés, doivent rester fixés jusqu'au réarmement de l'appareil, sans aucune tendance à s'éteindre ou à scintiller, par suite de touches subséquentes ou de trépidations.
5 Les signaux lumineux sont accompagnés de signaux acoustiques (Cf. annexe "B").
6 Les boutons de manoeuvre doivent se trouver sur le dessus ou sur le devant de l'appareil.
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9 Pour les finales des épreuves officielles de la F.I.E., le chronomètre doit être muni d'un système pour le branchement des répétiteurs en grands chiffres lumineux et d'un autre système pour le branchement d'un appareil sonore. Ces deux systèmes pour le branchement devront être séparés des circuits se trouvant dans l'appareil central par les optocoupleurs (Cf. t.32, m.44).
10 Au moment du débranchement du câble reliant l'appareil sonore au chronomètre, l'appareil sonore doit émettre le son d'une puissance entre 80 et 100 décibels (mesuré à la ligne médiane de la piste) et d'une durée entre 2 et 3 secondes, mais l'appareil central ne doit pas être bloqué et le chronomètre ne doit pas s'arrêter (Cf. t.32, m.44, m.51.9).
1 Pour les épreuves officielles de la F.I.E. le Comité organisateur doit fournir un minimum d'appareils égal au nombre de pistes, plus, au moins, 2 appareils de réserve. Tous les appareils doivent être entièrement au point et être d'un type agréé pour les Championnats du Monde.
2 Dès qu'une fédération affiliée a été désignée pour organiser une épreuve officielle de la FIE., elle a intérêt à se mettre immédiatement en contact avec le Président de la Commission SEMI afin d'obtenir les noms des fabricants dont les appareils sont agréés par la Commission SEMI
3 En général, le Comité organisateur préférera des appareils combinés pouvant fonctionner pour les trois armes. Le Comité organisateur doit choisir un fabricant capable de fournir des appareils de bonne qualité, pouvant assurer le service technique de la compétition et agréés par la Commission SEMI.
4 Pour les épreuves officielles de la F.I.E., il est obligatoire que les appareils soient alimentés en courant par accumulateurs, sans aucune connexion avec le réseau électrique général.
1 Quand le Comité organisateur d’un Championnat du Monde a choisi le fabricant avec lequel il désire traiter, il en avise immédiatement le Président de la Commission SEMI, qui se mettra en rapport avec cette firme, pour obtenir, le plus rapidement possible, un appareil prototype du modèle envisagé.
2 Le rapport de vérification concernant l'appareil est toujours remis au Président de la Commission SEMI dans un délai d'un mois après la réception de l'appareil.
3 Deux possibilités peuvent alors se présenter :
4 Quand tous les appareils sont terminés et avant l'expédition, le Président de la Commission SEMI doit en être avisé afin qu'il puisse opérer sur document le contrôle de ces appareils avant le départ de l'usine. Chaque appareil est muni d'un bulletin d'examen dont les indications concernent le temps d'enregistrement en millisecondes et les résistances ohmiques dans le circuit extérieur de l'appareil avant l'enregistrement d'une touche non valable. Chaque appareil est alors paraphé par le vérificateur et le numéro est noté.
1 Avant tout Championnat du monde ou Jeux Olympiques, le bon fonctionnement des appareils à utiliser, et leur conformité avec le type agréé, devront être contrôlés par un délégué de la Commission SEMI et ce, indépendamment de l'agrément du type d'appareil mentionné ci- dessus (Cf. m.52).
2 Les appareils devront être mis à la disposition de ce délégué au moins 48 heures avant le début de l'épreuve.
1 La résistance électrique maximale de chacun des fils de l'enrouleur, mesurée de broche en broche, est de 3 ohms.
2 Même lorsque l'enrouleur est en pleine rotation, aucune interruption de contact ne peut être tolérée. A cet effet, les anneaux de contact auront des frotteurs doubles. Pour passer par la masse de l'enrouleur, on choisira le conducteur relié à la masse de l'arme.
3 Les enrouleurs doivent permettre un déroulement de 20 mètres de câble sans fatigue du ressort.
4 La fiche femelle du fil d'enroulement destinée à recevoir la fiche mâle du fil de corps au dos du tireur, doit comporter un dispositif de sécurité répondant aux conditions suivantes :
5 La résistance de chacun des trois fils des câbles de connexion ne peut excéder 2,5 ohms.
6 Les fiches servant à brancher le fil de corps sur le fil de l'enrouleur et les câbles de connexion sur l'enrouleur et sur l'appareil, comportent trois broches de 4 mm de diamètre, placées en ligne droite, les broches extérieures étant espacées respectivement de 15 et 20 mm de la broche centrale. Le fil de corps et les câbles de connexion portent les pièces mâles, l'enrouleur et l'appareil les pièces femelles de ces fiches.
7 L'utilisation de câbles suspendus pour remplacer les enrouleurs est admise, en tenant compte des obligations des alinéas précédents restant valables.
1 Les organisateurs doivent veiller à ce que les fils des enrouleurs aient au moins une longueur de 20 mètres pour éviter l'arrachement dans le cas d'une flèche faite en bout de piste.
2 Il est souhaitable que l'enrouleur se trouve placé près de la piste mais en dehors de celle-ci afin d'éviter que le tireur ne trébuche sur cet obstacle.
3 Les fils reliant les enrouleurs à l'appareil seront à trois conducteurs et recouverts de caoutchouc de façon à les protéger contre l'humidité et les coups.
4 La mise à la terre du tapis conducteur se fera au centre de la piste.
5 Les préposés à la vérification du matériel en cours de compétition devront avoir à leur disposition un appareil simple et pratique leur permettant de vérifier très rapidement si, dans les 3 fils de l'enrouleur, il n'y a ni rupture, ni court-circuit.
1 Les tapis conducteurs sont faits de métal, de treillis métalliques ou d'une matière à base conductrice. La résistance ohmique d'un tapis conducteur, d'un bout à l'autre de la piste, ne peut être supérieure à 5 ohms.
2 Le tapis conducteur doit recouvrir toute la largeur de la piste, sur toute sa longueur, y compris les prolongements, afin d'obtenir la neutralisation des coups "à terre".
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4 Les enrouleurs ayant une longueur de fil limitée, le tapis conducteur est établi pour une longueur de piste de 14 mètres ; il est ajouté 1,50 à 2 mètres à chaque extrémité, pour permettre au tireur qui va franchir la limite de rompre sur un terrain égal et uni. Le tapis conducteur aura donc 17 à 18 mètres de long.
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6 La peinture employée pour tracer les lignes sur les pistes conductrices doit être d'une composition n'empêchant pas la conductibilité, afin qu'un coup porté sur le tapis, à l'endroit d'une ligne, soit également neutralisé.
7 Les organisateurs doivent avoir sur place le matériel permettant de réparer immédiatement le tapis.
8 A l'extrémité des pistes conductrices, il n'y aura aucun rouleau ou obstacle quelconque qui puisse empêcher les tireurs de reculer normalement.
1 Les appareils doivent être basés sur une tension de 12 volts (+/- 5%) ou, en cas de séparation de l'alimentation des deux côtés, 2 x 12 volts ou éventuellement 2 x 6 volts (la séparation de l'alimentation est recommandée, elle est de nature à faciliter la résolution de plusieurs problèmes rencontrés dans la construction d'appareil de fleuret).
2 Les appareils peuvent comporter des lampes veilleuses, pour montrer qu'ils sont sous tension. Ces lampes sont incolores.
3 Si l'appareil est construit pour fonctionner avec piles sèches, il doit être équipé d'un voltmètre ou autre dispositif permettant de contrôler à tout moment la tension des piles. Toutefois, les appareils doivent toujours être munis des prises de courant prescrites ci-dessus pour permettre leur alimentation par accumulateurs.
4 Il faut, en général, au moins deux batteries d'accumulateurs par appareil. On utilise des batteries d'automobiles de 12 volts, 60 ou 90 ampères/heure.
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3 Les lampes de répétition blanches ou colorées doivent être aménagées, soit horizontalement, soit verticalement de chaque côté de l'appareil, et les parois lumineuses doivent être visibles de tous les côtés (Cf. annexe "B", A) § 1 a) 2).
4 Les lampes indiquant le nombre de touches ne peuvent être mises côte à côte avec les lampes de répétition.
1 Les lampes extérieures de forte intensité peuvent fonctionner sur le réseau électrique général, mais dans ce cas, les impulsions de l'appareil enregistreur doivent être obligatoirement séparées des circuits d'activation de ces lampes par les phototransistors ou par les optocoupleurs.
2 Il est obligatoire d'utiliser des indicateurs lumineux indiquant le nombre de touches données par chaque tireur. Ces indicateurs lumineux peuvent fonctionner directement sur le réseau électrique.
3 Pour les finales des Championnats du Monde, des Grands Prix et des Masters, il est obligatoire d’utiliser un tableau d’affichage du genre du dessin figurant en annexe (Cf. annexe "C"), permettant de connaître instantanément le nom des tireurs, le score, le temps et les autres renseignements nécessaires à une bonne compréhension du match.
4 Ce tableau doit, si possible, être utilisé également pour les finales de catégorie A.
L’installation d’un Chronomètre et d’un dispositif d’affichage du score sont deux prescriptions obligatoires pour l’homologation des appareils de signalisation. Ceux-ci doivent être visibles pour les spectateurs. [2006-11]
Cet appareil doit répondre aux exigences du Règlement depuis les articles numérotées : de
m.44 à m.51 inclus, ainsi qu’aux paragraphes a) et b) ci-dessus, à l’exception du numéro 6 du
paragraphe b) ci-dessus.
Même si un défaut d'isolement chez un tireur provoque une fuite de courant entre sa veste
conductrice d'une part, et son arme d'autre part, l'appareil doit être capable d'enregistrer quand
même les touches échangées valables ou non valables.
Selon la résistance du circuit de retour du fleuret adverse l’appareil enregistrera la touche
valable jusqu’à 200 ohms et la touche non valable au-dessus de cette valeur.
L'appareil doit être muni de 2 lampes jaunes et réglé de la façon suivante: la lampe jaune située
du côté d'un tireur devra automatiquement s'allumer et rester allumée dès que la résistance
entre la veste conductrice de ce tireur et son arme aura une valeur de 0 à 450 ohms; au-dessus
de 475 ohms, la lampe jaune ne doit jamais s'allumer.
Les lampes jaunes ne servent que pour signaler les défauts d'isolement.
Si la ou les lampes jaunes restent allumées en permanence, l’arbitre doit arrêter le match et
appeler les experts en service pour faire enlever le défaut.
Les lampes jaunes ne doivent pas obligatoirement signaler les contacts entre la veste
conductrice du tireur et le tapis conducteur.
L'appareil fonctionne à la mise en contact des fils du circuit des épées établissant le courant.
L'appareil ne doit enregistrer que la touche arrivée la première. Si l'intervalle entre deux touches est inférieur à 40 millisecondes (1/25e de seconde) l'appareil doit signaler coup double (allumage simultané des deux lampes). Au-dessus de 50 millisecondes (1/20e de seconde) l'appareil doit signaler coup simple (allumage d'une seule lampe). La tolérance nécessaire pour le réglage de l'appareil se situe entre ces deux limites (1/25e et 1/20e de seconde).
La résistance extérieure étant normale, c'est-à-dire 10 ohms, le déclenchement des signaux
devra être assuré par une durée de contact de 2 à 10 millisecondes. Pour une résistance
extérieure exceptionnelle de 100 ohms, il doit encore être assuré, mais sans précision sur la
durée du contact.
L'appareil ne doit pas enregistrer des signaux inférieurs à 2 millisecondes.
L'appareil ne doit pas enregistrer de touche par des coups à la masse (coquille ou tapis conducteur) même avec une résistance de 100 ohms dans le circuit de la masse.
Le son de l'appareil doit être puissant. L'appareil peut comporter un dispositif permettant de l'arrêter avant le réarmement.